Le Kenya gèle sa reconnaissance de la "RASD'' | 27 juin 2007
La République du Kenya a réaffirmé le gel de sa reconnaissance de la ''RASD'' (République arabe sahraoui démocratique, entité autoproclamé sans aucune base légale par le Front Polisario), annonce un communiqué conjoint publié mardi à Nairobi, à l'issue de la visite de travail au Kenya du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Mohamed Benaissa.
Le Kenya a accueilli favorablement l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie du Sahara occidental en vue de trouver une issue à cette question et salué les négociations directes entre les parties sous les auspices des Nations Unies, souligne le communiqué.
Le ministre kenyan des Affaires étrangères a exprimé l'espoir qu'une solution durable soit ainsi trouvée à cette question, ajoute le communiqué, qui précise que le Royaume du Maroc a décidé de rétablir ses relations diplomatiques avec le Kenya au niveau des ambassadeurs.
Le Kenya vient s'ajouter à la liste des quelques pays qui avaient à l'époque de la guerre froide reconnu cette entité, que ne reconnaissent ni les Nations Unies, aucun autre rassemblement régionale ou international.
La Rasd est d'autant plus une entité illégale que le Front Polisario qui l'a fondé ne peut se réclamer que de moins du1/3 des populations sahraouies qui se trouvent dans les camps de Tindouf. Des populations qui n'ont pas été consulté. Pas plus d'ailleurs que plus des 2/3 de Sahraouis qui sont resté chez eux au Sahara occidental et qui sont favorables à l'intégrité territoriale de leur pays le Royaume du Maroc. Ceux là sont représentés par le Corcas (Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes, voir