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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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4 décembre 2007

ALGÉRIE-FRANCE-DISPARUS cscsme


AMNESTY INTERNATIONAL APPELLE LE PRÉSIDENT SARKOZY À ÉVOQUER À ALGER LE DOSSIER DES DISPARUS

Alger, 3 déc (MAP)- Amnesty International France a appelé lundi le président français M. Nicolas Sarkozy à soulever avec les autorités algériennes le dossier des personnes disparues durant la décennie de violence en Algérie et dont le sort reste encore non élucidé.

Dans un communiqué, l'organisation presse le président Sarkozy, arrivé ce lundi à Alger pour une visite d'Etat, de "rappeler au gouvernement algérien qu'il est tenu de faire toute la lumière sur le sort de milliers de personnes +disparues+ lors du conflit des années 1990".

Bien que ne revêtant pas la même ampleur que durant les années 1990, le dossier des disparus, note Amnesty International France, n'en continue pas moins aujourd'hui à se poser, avec la disparition de trois hommes "arrêtés cet été", par les services de sécurité algériens et qui ne "sont pas réapparus depuis".

Amnesty rappelle à l'Algérie ses engagements en tant que partie signataire de la Convention internationale pour la protection des personnes contre les disparitions forcées, signée à Paris le 6 février 2007.

Pour l'organisation, l'Algérie devra en ce sens abroger les mesures qui empêchent les poursuites contre les agents des forces de sécurité impliqués dans ce dossier et permettre l'ouverture d'enquêtes approfondies sur les milliers de disparitions forcées en prélude à des "poursuites judiciaires à l'encontre des responsables présumés".

L'Etat algérien a reconnu en 2005 quelque 6.146 cas de disparitions forcées imputables à des agents des forces de l'ordre durant "la décennie noire" consécutive à l'interruption du processus électoral en janvier 1992. La Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH) estime le nombre des disparus à quelque 180.00 personnes Il est à rappeler que le Comité des droits de l'homme des Nations Unies a demandé à l'Algérie de "ne pas fermer la porte à la demande de vérité", sur ce dossier, réclamée par les associations des familles des victimes disparues et de "ne pas se contenter du principe des indemnisations".

Le comité des droits de l'homme de l'ONU, a lors de sa récente session à Genève, émis des recommandations enjoignant aux autorités algériennes de prendre sérieusement en considération les doléances formulées par les associations des familles des disparus, en appelant à la "création d'une commission nationale de vérité qui va au-delà du principe des indemnisations" stipulé par "la charte de réconciliation nationale".(MA




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