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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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10 avril 2007

Echos




Si Alger lève son blocus, les populations de Tindouf exerceront leur droit à l'autodétermination en regagnant la mère-patrie

Genève 22 mars 2007 - "Si l'Algérie veut, comme elle le prétend, aider ce qu'elle appelle les réfugiés sahraouis, il lui suffit de lever le blocus militaire et sécuritaire autour des camps, elle verra que cette population exercera son droit à l'autodétermination en marchant pour traverser la frontière algéro-marocaine et rentrer chez elle au Maroc"", a affirmé l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, M. Mohamed Loulichki.


""Le monde réalisera alors l'étendue de la supercherie entretenue depuis trente ans"", a ajouté le diplomate marocain, qui s'exprimait jeudi devant le Conseil des droits de l'Homme, dans le cadre d'un droit de réponse au représentant de l'Algérie qui a réagi avec une rare agressivité à l'intervention de l'ONG Interfaith International ""sur le calvaire des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf"".


M. Loulichki a indiqué que ce faisant, le représentant algérien a donné ""sans le vouloir la preuve que l'Algérie est bel et bien partie au différend concernant les provinces du Sud du Maroc et non un simple observateur"".


En effet, ""à aucun moment l'Algérie n'a été évoquée par le représentant de Interfaith International sauf pour rappeler que Tindouf se trouve au sud-ouest de l'Algérie"", a-t-il fait remarquer.


Après avoir rappelé les textes des Nations-Unies sur l'autodétermination et leur mode d'application, le diplomate marocain a notamment mis l'accent sur le fait qu'au plan international, le principe se traduit , selon ces textes, soit par ""l'intégration à un Etat existant"", soit par ""l'association à un Etat existant"", soit par ""l'indépendance ou tout autre statut politique librement choisi par une population"". Or l'Algérie, a-t-il poursuivi, ""ne veut entendre parler que de l'indépendance, synonyme d'atteinte à l'unité et à l'intégrité territoriale du Maroc"".


S'agissant de la convention de 1951 sur le statut des réfugiés que l'Algérie ne cesse d'invoquer, l'ambassadeur marocain a rappelé au représentant algérien que celle-ci comporte des obligations que son pays s'obstine à ignorer. Parmi ces obligations, celle de garantir la liberté de déplacement des populations des camps de Tindouf, ""confinées dans une région isolée et inhospitalière et encadrée militairement"".


L'autre obligation est celle de recenser ou de permettre le recensement de cette population ce que le gouvernement algérien continue à refuser depuis 1977, malgré la demande insistante du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).


Le diplomate marocain a, dans ce même ordre d'idées, mis en évidence le détournement de l'aide humanitaire destinée aux séquestrés de Tindouf, attesté par le HCR et le Programme Alimentaire Mondial.


Genève 22 mars 2007 - "Si l'Algérie veut, comme elle le prétend, aider ce qu'elle appelle les réfugiés sahraouis, il lui suffit de lever le blocus militaire et sécuritaire autour des camps, elle verra que cette population exercera son droit à l'autodétermination en marchant pour traverser la frontière algéro-marocaine et rentrer chez elle au Maroc"", a affirmé l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, M. Mohamed Loulichki.


""Le monde réalisera alors l'étendue de la supercherie entretenue depuis trente ans"", a ajouté le diplomate marocain, qui s'exprimait jeudi devant le Conseil des droits de l'Homme, dans le cadre d'un droit de réponse au représentant de l'Algérie qui a réagi avec une rare agressivité à l'intervention de l'ONG Interfaith International ""sur le calvaire des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf"".


M. Loulichki a indiqué que ce faisant, le représentant algérien a donné ""sans le vouloir la preuve que l'Algérie est bel et bien partie au différend concernant les provinces du Sud du Maroc et non un simple observateur"".


En effet, ""à aucun moment l'Algérie n'a été évoquée par le représentant de Interfaith International sauf pour rappeler que Tindouf se trouve au sud-ouest de l'Algérie"", a-t-il fait remarquer.


Après avoir rappelé les textes des Nations-Unies sur l'autodétermination et leur mode d'application, le diplomate marocain a notamment mis l'accent sur le fait qu'au plan international, le principe se traduit , selon ces textes, soit par ""l'intégration à un Etat existant"", soit par ""l'association à un Etat existant"", soit par ""l'indépendance ou tout autre statut politique librement choisi par une population"". Or l'Algérie, a-t-il poursuivi, ""ne veut entendre parler que de l'indépendance, synonyme d'atteinte à l'unité et à l'intégrité territoriale du Maroc"".


S'agissant de la convention de 1951 sur le statut des réfugiés que l'Algérie ne cesse d'invoquer, l'ambassadeur marocain a rappelé au représentant algérien que celle-ci comporte des obligations que son pays s'obstine à ignorer. Parmi ces obligations, celle de garantir la liberté de déplacement des populations des camps de Tindouf, ""confinées dans une région isolée et inhospitalière et encadrée militairement"".


L'autre obligation est celle de recenser ou de permettre le recensement de cette population ce que le gouvernement algérien continue à refuser depuis 1977, malgré la demande insistante du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).


Le diplomate marocain a, dans ce même ordre d'idées, mis en évidence le détournement de l'aide humanitaire destinée aux séquestrés de Tindouf, attesté par le HCR et le Programme Alimentaire Mondial.

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