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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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10 avril 2007

L'Etat sahraoui est une chimère et ceux qui la soutiennent conduisent la région vers l'inconnu" (M. Bouh)

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"L'Etat sahraoui est une chimère et ceux qui la soutiennent conduisent la région vers l'inconnu" (M. Bouh)

Genève, 23 mars 2007 - "L'Etat sahraoui est une chimère et ceux qui la soutiennent, conduisent la région vers l'inconnu", a affirmé vendredi à Genève, M. Mostapha Bouh Al-Barazani, ex-membre du bureau politique du ""polisario"", soulignant que ""le conflit artificiel autour des provinces du sud, dont l'Algérie tire les ficelles, a généré une logique de blocage qui pénalise l'ensemble des pays du Maghreb"".


Intervenant lors d'une conférence organisée vendredi à Genève, en marge des travaux du Conseil des droits de l'homme, par l'ONG Interfaith International sous le thème ""L'Autonomie : un moyen privilégié pour le règlement des conflits et l'approfondissement de la démocratie"", M. Bouh a indiqué que face au statu quo, le Maroc a créé une dynamique à travers une proposition d'autonomie, conforme au droit international qui, tout en garantissant son intégrité territoriale, tient compte des spécificités culturelles, économiques et sociales du Sahara.


""C'est un plan auquel une grande partie de sahraouis adhère, dont bon nombre n'a jamais fait partie du +polisario+ ou l'a quitté"", a-t-il soutenu.


Pour l'orateur, ""la proposition marocaine vise à ce que la communauté internationale trouve un terrain d'entente pour mettre fin aux souffrances des familles à travers une solution négociée dans le cadre de la souveraineté du Maroc"". Toutefois, a-t-il fait remarquer, cela fait plus de vingt ans que les sahraouis se sont intégrés dans la vie politique, notamment à travers leur présence dans les deux chambres du parlement où ils occupent 42 sièges et au sein des conseils communaux et municipaux.


C'est dans cette optique que le Maroc, ""soucieux de trouver une solution qui se situe dans le droit fil de son choix irréversible pour la démocratie, a créé le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS), représentatif de toutes les sensibilités et catégories sociales sahraouies"", a-t-il indiqué.


Le conférencier a fait observer que ""le polisario de 1973 n'était pas séparatiste et les documents le prouvent. D'ailleurs, la RASD n'a été proclamée qu'en 1976"", a-t-il poursuivi, ajoutant que ""l'autodétermination ne signifie pas indépendance ou séparatisme, elle peut déboucher sur une intégration à un Etat existant ou à l'intégration selon les textes de l'ONU"".


Rappelant que le Maroc a payé un lourd tribut pour son Sahara et sa démocratie, l'intervenant a fait savoir que ""sous la conduite d'un jeune Roi, la réconciliation nationale a été un succès et la promotion des droits de l'homme devenue un sacerdoce pour tout un pays et pour l'ensemble de ses composantes. Preuve en est que les prisonniers politiques d'hier occupent aujourd'hui des postes de responsabilité et contribuent à la réussite du processus démocratique engagé sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI"".


Le conflit du Sahara est un problème politique né en pleine guerre froide, mais qui continue d'engendrer des souffrances humaines et déchirer des familles, a-t-il relevé, mettant en avant le rôle et la responsabilité de l'Algérie dans toutes les violations des droits de l'homme commises sur son territoire, d'où sa responsabilité indéniable puisque ""le polisario"" n'est pas signataire des conventions internationales.


M. Bouh a exhorté les ONG à aider les séquestrés dans les camps de Tindouf tout en veillant à ""contrôler ceux qui sont les récipiendaires de cette aide pour qu'elle n'atterrisse pas aux mains de mafias qui la détourneront pour grossir les comptes bancaires des dirigeants du +polisario+"".


""L'Algérie, qui a engrangé plus de 60 milliards de dollars de recettes du pétrole, peut consacrer 2 milliards à ce problème et le résoudre"", a-t-il noté.
Pour l'intervenant, ""si une solution n'est pas trouvée, les filières d'immigration illégale, du terrorisme, de trafic d'armes fleuriront davantage, mettant en danger la paix et la sécurité de la région"".


Dans son intervention, M. Ahmed Kher, président de l'Association Unité et Développement a souligné que ""l'autonomie va mettre fin aux violations des droits de l'Homme à Tindouf, aux pratiques condamnables de certaines ONG internationales qui font des souffrances des populations séquestrées leur fonds de commerce et aussi permettre aux familles de ne plus sacrifier leurs enfants pour travailler à Paris ou à Madrid contre des subsides"".


Il a lancé un appel à travers Inerfaith International pour que la communauté internationale accorde plus d'intérêt aux victimes de Tindouf.


""Ceux qui veulent nous aider, doivent soutenir le moyen le plus susceptible de conduire vers l'union et les retrouvailles de familles déchirées par trente ans de séparation, ce moyen c'est l'autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc. Un Maroc qui consolide ses acquis démocratiques"", a-t-il conclu, avant de s'interroger, ""Qu'en est-il en Algérie?"".

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