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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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10 avril 2007

la campagne diplomatique marocaine

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La campagne diplomatique marocaine porte ses fruits

Rabat, 25 mars 2007 - La campagne diplomatique menée par le Maroc pour expliquer son projet d'autonomie pour les provinces du sud, a porté ses fruits, eu égard aux échos largement positifs recueillis partout dans le monde par les délégations marocaines dépêchées par SM le Roi Mohammed VI auprès des pays membres du Conseil de sécurité et de l'ONU et de plusieurs autres pays amis.


Des délégations marocaines de haut niveau avaient en effet sillonné le monde pour porter très loin le nouveau message du Royaume, un message résonnant comme un défi en faveur de la paix et du dialogue pour le règlement d'un différend artificiel crée autour de la question du Sahara qui n'a que trop duré, compromettant depuis plus de trois décennies tout effort et toute démarche unitaire maghrébine.


Après l'échec de toute une série de plans en vue du règlement de ce différend dont tout le monde convient aujourd'hui qu'il est strictement et notoirement algéro-marocain, du fait de la seule ingérence d'un pays voisin, auquel le Maroc avait apporté un appui total pour le recouvrement de son indépendance, le Royaume propose une nouvelle approche, pragmatique, réaliste et civilisée pour mettre un terme à ce différend.


Fort de l'image de marque qu'il s'est forgée auprès de ses partenaires, une image construite autour des audacieuses réformes engagées ces dernières années, à la fois en matière des droits de l'homme que pour le développement socio-économique et son ouverture sur le monde, le Maroc réunissait en effet tous les ingrédients d'un pays crédible pour proposer une démarche tout autant crédible et pertinente, qui s'aligne sur les succès prouvés dans le monde par le processus d'autonomie, dans toutes les contrées où cette expérience a été testée et mise en uvre. Une approche, qui n'a pas laissé indifférents les pays occidentaux plus particulièrement, qui mesurent pertinemment l'apport appréciable et positif du processus d'autonomie au développement régional, à l'ancrage de la démocratie et à la préservation des spécificités culturelles régionales.

La démarche marocaine se présente comme un compromis en direction de ceux qui proclament haut et fort qu'ils n'ont ""ni chameau ni chamelle"" dans l'affaire du Sahara, mais qui, à contre-courant de l'histoire, font tout, brandissant le slogan de l'autodétermination, pour contrer les droits du Maroc, sous le prétexte qu'ils se sont eux-mêmes appliqués ce principe.

En la matière, l'Algérie "" est mal placée pour parler de l'autodétermination, quand elle refuse au peuple algérien de s'autodéterminer "", avait répliqué M.Houcine Ait Ahmed aux autorités algériennes, alors qu'il rompait un long exil en Suisse, croyant que son pays s'était réellement engagé sur la voie de la démocratie.


Ce qui est proposé par le Royaume, c'est un compromis sans concession s'agissant de l'intégrité et de la souveraineté du royaume sur ses provinces du sud, une autonomie qui accorde de larges prérogatives aux populations locales dans la gestion de leurs affaires, qui tient compte des spécificités culturelles régionales. C'est une autonomie qui est conforme aux standards internationaux en la matière. Il s'agit là des grands principes qui fondent la démarche marocaine, et qui a recueilli des échos largement favorables au plan international.


Membre du Conseil de sécurité, la France a jugé la démarche marocaine ""constructive et sérieuse"", alors que Madrid, qui a accueilli ""avec intérêt"" la proposition marocaine, a estimé que la démarche marocaine ""pourrait enclencher une dynamique de dialogue pour surmonter l'impasse actuelle et progresser sur cette base pour parvenir à une solution de ce différend qui assure le principe de l'autodétermination"".


Les Etats-Unis ont pour leur part déclaré qu' ""ils appréciaient le plan initié par le gouvernement marocain et saluaient les efforts du Maroc pour trouver une solution réaliste et réalisable au problème du Sahara"", tandis qu'à Londres, le ministre britannique chargé de l'Afrique du nord et du Moyen orient a qualifié de ""fructueuses"" les discussions avec la délégation marocaine au sujet du projet d'autonomie.

De leur côté, des députés britanniques représentant les deux principaux partis avaient jugé ""très positif"" le plan d'autonomie marocain qui, selon eux, comporte tous les ingrédients pour parvenir à un règlement définitif de ce dossier. Certains autres députés ont émis le souhait que le Maroc et l'Algérie puissent s'entendre pour le règlement de cette question.


L'Allemagne, qui préside l'Union européenne, a ""salué"" par la voix de son ministre des affaires étrangères, Frank Walter Steinmeier, l'initiative du Maroc destinée à faire avancer le dossier du Sahara qui se trouve dans l'impasse depuis des années. La Russie, autre membre permanent du Conseil de Sécurité, a pour sa part ""salué la disposition du Maroc à prospecter des voies mutuellement acceptables pour sortir de la situation de conflit"".


Le Secrétaire général des Nations-unies, Ban Ki-moon a émis l'espoir qu' ""avec de telles initiatives (projet d'autonomie), les parties concernées pourront discuter de la question en vue de trouver une solution mutuellement acceptable"". Dans des déclarations à la presse, M.Ban Ki-moon avait qualifié de ""flexible"" l'initiative marocaine et l'a considérée comme ""un élément nouveau pour le règlement de la question du Sahara à travers le consensus, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité"".
Au plan arabe et africain, l'initiative marocaine a recueilli des échos très positifs et un franc soutien auprès des pays frères et amis.

Le serviteur des lieux saints, le Roi Abdallah Ibn Abdelaziz, a réaffirmé ""la parfaite convergence des vues des deux Royaumes sur les différentes questions bilatérales, régionales et internationales d'intérêt commun"". Le roi Abdallah de Jordanie a, pour sa part, souligné ""le souci de son pays d'appuyer les efforts visant à parvenir à une solution politique à la question du Sahara, au service de la paix et de la stabilité des pays d'Afrique du nord"". Son ministre des affaires étrangères avait, de son côté, émis le voeu que le projet d'autonomie soit ""le prélude d'un dialogue entre les deux pays frères, le Maroc et l'Algérie, pour le règlement de cette question"".

Au Caire, le président Moubarak, a affirmé ""sa disposition à entreprendre des initiatives pour parvenir à un règlement pacifique définitif du dossier du Sahara, dans le cadre des Nations-unies et du dialogue et de la négociation entre les deux voisins frères, l'Algérie et le Royaume du Maroc"".

Les Emirats arabes unis ont, pour leur part, salué la proposition d'autonomie des provinces du sud, alors que le Royaume de Bahrein, ""partant du soutien constant à la marocanité du Sahara, a apporté son soutien fort à la proposition d'autonomie et adhère au soutien international à cette initiative comme solution politique et définitive au conflit du Sahara"". Le Yémen, comme Bahrein, a affirmé par la voix du président Ali Abdallah Salah, ""son soutien à l'intégrité territoriale du Royaume et le règlement des différends entre les frères par la voie pacifique"".

Le guide de la révolution libyenne avait pour sa part souligné la nécessité de régler définitivement ce conflit afin d'ouvrir la voie à l'unité globale à laquelle aspirent les peuples maghrébins, forts de leurs valeurs communes et d'oeuvrer à la réalisation du développement, de la paix et de la stabilité dans la région du Sahel et du Sahara. Le Sultanat d'Oman a pour sa part considéré l'initiative marocaine comme ""un pas positif et constructif à même d'ouvrir des perspectives pour parvenir à une solution pacifique"" de la question du Sahara.


Les délégations marocaines s'étaient également rendues à Nouakchott, Tunis et Koweit city, où elles ont présenté aux chefs d'Etat de ces pays l'initiative marocaine pour surmonter l'impasse actuelle ainsi que les fondamentaux du projet que sont la souveraineté marocaine sur ses provinces du sud, une autonomie conforme aux normes internationales et les spécificités régionales.


Même tonalité affichée tant à Dakar qu'à Buenos Aires (Argentine), Brasilia (Brésil), Bogota (Colombie), Asuncion (Paraguay), Santiago (Chili), Lima (Pérou) et Mexico (Mexique). Le Sénégal a ainsi ""accueilli très favorablement la proposition innovante et courageuse du Maroc"". Le ministre des affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio a ""réitéré le soutien de son pays à la marocanité du Sahara"", considéré comme ""partie intégrante du Royaume"".


Le président péruvien a jugé intelligente et importante la proposition marocaine, comparable aux modèles avancés en Europe, alors que le vice-ministre chilien des affaires étrangères y voyait ""un pas important en avant"". Le vice-président paraguayen, M.Luis Alberto Castiglioni a considéré que l'initiative marocaine ""peut conduire à une solution définitive et de fond du conflit, sous l'égide des Nations Unies"", affirmant le soutien de son pays au Maroc, dans le cadre des Nations-unies, ""en appuyant cette initiative au niveau international"".

La Colombie, par la voix de son ministre des affaires étrangères par intérim, M.Camilio Reyes, avait déclaré qu'elle ""voyait d'un bon oeil"" l'initiative marocaine, en soulignant que sa première réaction est ""très positive"". L'Argentine a affirmé avoir écouté la proposition marocaine ""avec beaucoup d'attention et la meilleure disposition"", en jugeant ""positive"" la démarche et en formulant le voeu ""que l'on pourra progresser"".

Elle a assuré la délégation marocaine qu' ""elle va déployer les plus grands efforts pour que l'on puisse réaliser un consensus satisfaisant pour tous et mettre un terme à un différend qui n'a que trop duré"".

Le ministre brésilien des Affaires étrangères a assuré que son pays va étudier dans ""un esprit de fraternité et d'amitié qui nous lie au Maroc"" les propositions marocaines. Des milieux brésiliens ont jugé ""constructive"" l'initiative marocaine et assuré la délégation marocaine de la volonté du Brésil d'oeuvrer en vue de parvenir à une entente entre les parties pour un règlement pacifique du différend.

Pour sa part, le Mexique met en exergue l'importance de la proposition de SM le Roi d'accorder une large autonomie aux provinces du sud et du processus de consultation engagé par le Souverain pour le règlement de la question du Sahara. Il a indiqué qu'il attendait ""avec beaucoup d'intérêt le projet final de la proposition marocaine qu'il examinera avec beaucoup d'attention"".

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