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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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24 septembre 2013

un communiqué distribué à la presse, en Mauritanie

Dans un communiqué distribué à la presse, en Mauritanie, les gens de couleur résidant dans les camps du Polisario ont dénoncé l’exclusion dont ils sont victimes de la part de la direction du mouvement séparatiste.   

Au moment où la commission des droits de l’Homme de l’ONU se penche, à Genève,  sur les violations des droits de l’Homme et les plaintes déposées par les victimes des dirigeants du Polisario, les camps de Tindouf  sont en ébullition. Des manifestations y ont été organisées par les gens de couleur ou les anciens esclaves qui y vivent. Elles sont également  relayées par des communiqués  de presse dénonçant la ségrégation et l’exclusion imposées par la direction du Polisario à l’égard de cette composante de la population des camps. 

L’un de ces communiqués est on ne peut plus clair à ce propos. « Nous, personnes de peau noire, sommes victimes de racisme de la part des dirigeants du Polisario. Nous sommes privés du droit d’être membres du gouvernement ou d’occuper des postes de responsabilité tels que directeur, ambassadeur ou officier supérieur. Au sein de l’armée, nous n’avons aucun droit si ce n’est celui d’être des subalternes traités comme des esclaves. Ce qui nous amène à nous demander pour quelles raisons on se fait tuer pour une cause alors que les autres font tout pour nous exprimer leur mépris et nous signifier qu’elle ne nous concerne pas. Aujourd’hui, nous portons à la connaissance des hommes libres du monde que notre objectif premier sera, désormais, de défendre notre cause et de nous libérer de cette organisation qui nous dédaigne et nous renie. Nous en avons mare de cette situation », indique le communiqué en question 

Il convient de rappeler à ce propos que les manifestations de gens de couleur ne cessent de prendre de l’ampleur depuis avril dernier, date à laquelle une manifestation inédite, devant le quartier général (QG) du Front Polisario avait été organisée pour dénoncer la pratique de l’esclavage, dont sont victimes les femmes et les personnes à la peau noire.Des dizaines d’activistes sahraouis s’étaient, en effet, rassemblés vers la mi-avril devant les locaux abritant la direction du Polisario dans le camp de Hassi Rabouni en brandissant des banderoles et pancartes pour dénoncer les pratiques esclavagistes qui persistent encore dans les camps de Tindouf. 

Les manifestants avaient également scandé des slogans contre la politique de la “sourde oreille” que pratiquent les dirigeants du Polisario et les autorités algériennes face aux traitements inhumains dont sont victimes de larges franges de la population sahraouie confinée dans les camps de Tindouf, et isolée du monde extérieur. 

A travers leurs banderoles, ces activistes avaient, entre autres, dénoncé les frustrations, les conditions de vie désastreuses et les violations continues des droits humains ainsi que les mesures de représailles auxquelles s’exposent tous les opposants aux règles de conduite et à l’idéologie que leur imposent l’inamovible Mohamed Abdelaziz et ses acolytes, avec la bénédiction du pouvoir algérien. 

En réponse à leur demande d’une audience avec ce dernier, ses milices armées ont reçu ordre de disperser manu militari, leur manifestation et de détruire leurs banderoles et pancartes. 

Il convient aussi de préciser, dans ce même sens, que la pratique de l’esclavage dans les camps de Tindouf a été largement décrite dans le film documentaire «Stolen» de la Bolivienne Violeta Ayala et de l’Australien Dan Fallshaw.

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