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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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10 novembre 2010

Paris, 10/11/10- (FIDH)

La FIDH "vivement préoccupée" par le maintien en "détention arbitraire" de Mustapha Salma

Paris, 10/11/10- La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) a exprimé sa "vive préoccupation" concernant le maintien en "détention arbitraire" de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé depuis le 21 septembre par les milices du polisario, appelant à sa "libération immédiate".

Dans un communiqué rendu public mardi soir, la FIDH qui regroupe 164 organisations de défense des droits de l'homme à travers le monde, dont l'OMDH marocaine, appelle le mouvement séparatiste et les autorités algériennes également à "révéler le lieu de détention de Mustapha  Salma, à garantir son droit à la vie et son intégrité physique et prévenir contre toute mesure de déplacement forcé à son encontre".

La fédération internationale déplore qu'un mois après la fausse annonce de sa libération par le polisario, le 6 octobre, Mustapha  Salma est "toujours détenu arbitrairement, dans un lieu inconnu à Mehriz, territoire contrôlé par le Front Polisario sur le territoire algérien".

"Jusqu'à ce jour, sa famille n'a pas été en mesure de le rencontrer ou de le contacter", souligne la FIDH qui s'inquiète de la situation de Mustapha a Salma.

Il serait, selon des informations recueillies auprès de son père, "exposé à des traitements inhumains et dégradants, voir à des actes de torture aussi bien physique que morale", alors que sa famille à Tindouf "subirait également des menaces de déplacement forcé et des provocations quotidiennes", indique l'organisation.

Elle rappelle que Mustapha  Salma, ancien inspecteur général de polisario, a été arrêté le 21 septembre par le mouvement séparatiste alors qu'il rejoignait sa famille dans le camp de réfugiés sahraouis de Tindouf, en Algérie, après avoir exprimé "son soutien au projet d'autonomie du Sahara occidental tel que proposé par les autorités marocaines, et son intention de faire campagne en sa faveur dans les camps de réfugiés".

Il a été accusé d'"espionnage au profit des autorités marocaines, et de divulgation d'informations secrètes susceptibles de mettre en danger le Front Polisario", rappelle la FIDH.

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