Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
Publicité
Archives
Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
Derniers commentaires
20 septembre 2009

Genève - (défenseurs des DH)

L'autonomie, seule solution pour mettre fin au drame humanitaire des séquestrés de Tindouf (défenseurs des DH)

Genève - Des défenseurs des droits de l'Homme des provinces du Sud du Maroc ont souligné, vendredi à Genève, que l'autonomie proposée par le Royaume pour régler le différend autour de la question du Sahara est la seule solution pour mettre fin au drame humanitaire qu'endurent les populations sahraouies dans les camps de Tindouf.

Ces défenseurs des droits de l'Homme intervenaient lors d'une conférence, organisée dans l'une des salles de l'Office des Nations unies, par l'ONG internationale "Interfaith International", sur le thème "les conséquences humanitaires des conflits sur la promotion et la protection des droits humains", en marge de la 12ème session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.

M. Sidati El Ghallaoui, ex-représentant du polisario en Italie, a signalé que le conflit du Sahara, qui dure depuis plus de trois décennies, constitue un héritage de la guerre froide entre les blocs Est et Ouest.

Il a fait remarquer que ce conflit a trop duré à cause de la position de l'Algérie qui, a-t-il dit, tente de faire survivre un mouvement, en l'occurrence le polisario, qui a, en réalité, une position politiquement déjà dépassée.

Il a, par la suite, évoqué la dimension humanitaire du conflit du Sahara, rappelant que l'Algérie maintient depuis trois décennies sur son territoire dans des camps des populations sahraouies dans des conditions fort déplorables.

M. El Ghallaoui a dénoncé, à cette occasion, les violations des droits de l'Homme et la détérioration des conditions de vie dans ces camps, précisant que les populations y endurent la faim, la soif, la maladie, ainsi que les déportations, les déchirements familiaux, et sont privées de la liberté de déplacement, d'expression, outre les dures conditions climatiques (chaleur atteignant jusqu'à 50 degrés).

Il a affirmé que le conflit du Sahara ne peut être réglé qu'à travers une solution politique, à savoir l'autonomie proposée par le Maroc, qui, en solutionnant ce différend artificiel, mettra du coup fin au drame des populations séquestrées.

Cette autonomie permet aux Sahraouis marocains des provinces du sud de mener une vie décente et de conserver leurs spécificités culturelles, a-t-il fait observer.

Mme Hajbouha Zoubeir, militante des droits de l'Homme, s'est attardée, quant à elle, sur plusieurs cas de violations des droits de l'Homme qu'ont vécues dans les camps de Tindouf, des familles sahraouies, y compris des membres de sa propre famille.

Elle a livré, à cette occasion, son témoignage sur les souffrances de plusieurs membres de sa famille, dont les proches ont été incarcérés dans ces camps.

Les femmes dans les provinces du sud mènent une vie décente et jouissent de tous leurs droits, contrairement à celles détenues dans les camps de Tindouf, qui croupissent dans la misère, a-t-elle indiqué, appelant la communauté internationale à briser le silence sur ces violations des droits de l'Homme.

Mme Zoubeir, qui a également invité les ONG à dénoncer ces atrocités, a appelé à ce que ce drame cesse, soulignant que l'autonomie offerte par le Maroc est à même de permettre un règlement du conflit autour de la question du Sahara.

Mme Saadani Maoulainine, victime de déportation forcée et de violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, a évoqué, pour sa part, le drame qu'ont vécu les enfants déportés, rappelant avoir souffert elle-même des violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, puisqu'elle avait été déportée alors qu'elle n'avait que cinq ans à Cuba où elle avait passé presque 16 ans.

Mme Maoulainine s'est attardée sur la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf où ces droits, a-t-elle dit, ne sont pas protégés et où la population vit dans des conditions qui ne sont pas dignes des êtres humains puisque privés de leurs droits de mouvement, d'expression et sont l'objet de sanctions arbitraires et de disparitions forcées et la majorité des enfants et des femmes souffrent de malnutrition et de maladies.

Elle a indiqué que les Sahraouis aspirent voir le conflit du Sahara réglé, soulignant que cela passe par l'autonomie proposée par le Maroc qui permettra à l'ensemble des Sahraouis de vivre dignement parmi les leurs et au sein de leur pays, le Maroc.

Moulay Ahmed Mghizlate, membre du Conseil Royal consultatif des affaires sahariennes (CORCAS), a abondé dans le même sens en affirmant que le plan d'autonomie, élaboré avec la contribution des instances représentatives des régions, des notables, a été proposé par le Maroc dans un esprit d'ouverture et en conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.

Outre ces interventions, cette conférence a été marquée par la projection du film documentaire "Les rescapés de l'enfer", produit par la Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT) et qui relate les souffrances de civils marocains ex-détenus par le polisario au Sud-Ouest algérien.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité