Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
Publicité
Archives
Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
Derniers commentaires
23 avril 2009

l’ambassadeur M. Samir Addahre (Bruxelles)

Le Maroc attire l'attention des institutions belges sur l'instrumentalisation par le polisario de la question des Droits humains

Bruxelles - Le Maroc a attiré l'attention des institutions législatives fédérales et régionales belges sur l'instrumentalisation par "le polisario" de certains cas d'emprisonnement pour des délits de droit commun pour créditer la thèse de "prétendues violations des droits de l'Homme".

Dans une lettre adressée aux députés fédéraux et aux sénateurs, ainsi qu’aux parlementaires de la communauté française de Belgique, de Wallonie et de Flandre dont la MAP a reçu mercredi une copie, l’ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addahre, a souligné que "l’Algérie et le polisario ne reculent devant aucun stratagème pour induire en erreur l’opinion publique internationale et essayer de ternir l’image du Maroc en instrumentalisant, de la manière la plus basse, la plus vile et la plus malhonnête, la noble question des droits de l’homme".

Cette stratégie algéro-polisarienne, explique la lettre, s’articule essentiellement autour de "l’instrumentalisation de certains cas d’emprisonnement pour des délits de droit commun, de citoyens marocains originaires des provinces du sud, pour créditer la thèse de prétendues violations des droits de l’homme par le Maroc, au moment où l’ensemble de la communauté internationale salue les avancées exceptionnelles réalisées par le Royaume dans ce domaine".

C’est ainsi que dans le prolongement de cette stratégie de basse facture, et pour tenter de briser l’espoir suscité par l’Initiative marocaine d’autonomie, le polisario et l’Algérie, affirme l’ambassadeur, "s’appuient sur quelques dizaines d’activistes, les incitant à organiser de soi-disant +manifestations spontanées+ destinées à provoquer les forces de l’ordre en espérant un quelconque +dérapage+ qui pourrait créditer leur thèse".

Ces manœuvres inqualifiables, poursuit la lettre, ne peuvent que susciter "l’indignation et la condamnation la plus ferme de la part du Maroc" qui continuera de privilégier le sens de la mesure et de la responsabilité en évitant de se laisser entraîner dans de pareilles manœuvres, qui vont à contresens de la dynamique engagée par le Royaume et soutenue par la communauté internationale en vue de la recherche d’une "solution politique juste et réaliste à la question du Sahara".

L’ambassadeur du Maroc, qui rappelle que le processus irréversible d’approfondissement de la démocratie et de l’Etat de droit émane de la volonté forte et sincère de SM le Roi Mohammed VI, soutenu en cela par l’ensemble du peuple marocain, a souligné que "les véritables responsables des graves violations des droits de l’homme sont à rechercher du côté de Tindouf où le détournement de l’aide humanitaire, le musellement de toute dissidence et opposition, la déportation d’enfants mineurs à Cuba pour endoctrinement, l’esclavage et le blocus imposé aux personnes séquestrées dans les camps à des fins d’instrumentalisation géopolitique, constituent le quotidien de l’appareil répressif du polisario".

La lettre note également que "le conflit du Sahara est une source d’instabilité géopolitique pour l’Europe, et ce à la faveur du développement dans l’espace sahélo-saharien de différents trafics (armes, drogue, et plus grave encore, une véritable base arrière pour les terroristes d’Al Qaïda)", ajoutant que le polisario, en maintenant "sa posture maximaliste, revendiquant l’indépendance de ce territoire marocain, et en refusant de négocier, comme le recommandent les Nations Unies, sur la base des derniers développements, à savoir la proposition d’autonomie élargie, est en train de s’enfermer dans une marginalisation qui le conduit déjà à s’impliquer inexorablement dans de dangereuses dérives, qui constituent les principaux facteurs de déstabilisation de cette zone stratégique".

M. Addahre a réitéré l’attachement indéfectible du Maroc à la promotion de tous les droits humains et à en garantir "le plein exercice sur l’ensemble de son territoire, y compris évidemment dans ses provinces sahariennes, et ce dans le strict respect de ses engagements nationaux et internationaux, mais également en assumant sa pleine responsabilité quant aux exigences de maintien de l’ordre public et de la protection des biens d’autrui, dans le respect absolu de la justice et de la loi".

Il a, dans ce sens, rappelé que le Maroc a proposé l’initiative pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara, "procédant de sa volonté forte et sincère de mettre fin à l’impasse dans laquelle se trouve le dossier du Sahara depuis plus de trente ans et progresser ainsi vers une solution politique, crédible et réaliste, mutuellement acceptable et qui respecte sa souveraineté et son intégrité territoriale et répondant de manière constructive aux différents appels émanant des Nations Unies et de la communauté internationale".

Cette démarche, souligne la lettre, qui constitue en soi "une chance historique pour le règlement de ce conflit, garantit aux populations du Sahara, de l’intérieur comme de l’extérieur, la possibilité de gérer elles mêmes leurs affaires, démocratiquement, à travers des organes (législatif, exécutif et judiciaire) dotés de compétences exclusives".

Il s’agit, ajoute l’ambassadeur, d’une "solution de compromis, courageuse, novatrice et responsable, qui de par son contenu et sa finalité, réalise le principe d’autodétermination, à travers une expression libre, démocratique et moderne sur le statut d’autonomie", et est de ce fait "conforme à la légalité internationale, aux normes et standards internationaux en la matière et garantit le respect des droits de l’homme tels qu’ils sont universellement reconnus et consacrés dans la constitution du pays".

Le Maroc, ajoute le diplomate, "est profondément convaincu que cette proposition, qui demeure ouverte à la négociation avec toutes les parties concernées, est aujourd’hui portée par une réelle dynamique au niveau des Nations Unies et de la communauté internationale, dans la mesure où elle est clairement perçue comme l’expression sincère de la disposition du Maroc à s’engager, avec détermination, dans une négociation sérieuse et approfondie en vue de parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable à ce conflit artificiel dont pâtit l’ensemble du Maghreb".

Elle procède également, a-t-il ajouté, d’une "volonté sincère et inébranlable de redonner espoir aux peuples de la région dans leur quête commune visant à unifier leurs rangs et à fédérer leurs efforts au sein d’un Maghreb Arabe Uni, à l’abri de tout facteur de tension, de division et d’instabilité, dans un contexte mondial marqué par les défis liés à la lutte contre la pauvreté, le terrorisme international, ainsi que les impératifs de renforcement de la démocratie, des efforts de développement et de solidarité internationale".

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité