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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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6 octobre 2008

Genève ,Comité International de la Croix Rouge (CICR)

Le CSCSME interpelle le CICR et Amnesty International pour mettre fin aux souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf

Genève, 06/10/08- Le Comité Spécial chargé du Sahara Marocain en Europe (CSCSME), a appelé le Comité International de la Croix Rouge (CICR) et Amnesty International à intervenir d'urgence pour mettre fin aux souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf, au sud-ouest algérien.

Cet appel est contenu dans une lettre adressée par le président du CSCSME, M. El Hassane Benhammou au Président du CICR -qui siège à Genève-, dans laquelle il attire à nouveau l'attention du CICR sur "la situation dramatique des familles sahraouies marocaines séquestrées à ce jour sur le sol algérien dans les camps de la haine à Tindouf".

"Nous renouvelons notre appel à votre sens humain pour une intervention d'urgence car les souffrances des séquestrés se sont aggravées par les conditions dramatiques et inhumaines dans lesquelles ils vivent, sans qu'ils perdent toutefois l'espoir de se libérer du blocus qui leur est imposé et de regagner la mère patrie", écrit le président du SCSME, à l'adresse du président du CICR.

M. Benhammou fait, également, état de l'arrestation récemment par les autorités militaires algériennes et leur milice du front polisario de militants sahraouis qui protestaient contre la poursuite de leur séquestration.

Le Président du CSCSME dénonce les traitements affligeants, appliqués systématiquement aux détenus sahraouis marocains sur le sol algérien et appelle à la levée du blocus instauré dans ces lieux.

Dans cette lettre, dont MAP-Genève a reçu copie, M Benhammou dénonce également la poursuite de la séquestration des populations dans ces camps de la haine, le détournement de l'aide humanitaire qui était mis à jour par plusieurs rapports d'ONG humanitaire, le refus de recensement de ces familles qui a été signalé à plusieurs reprises, par le Comité et par le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), ainsi qu'Amnesty International.

Il appelle à la suspension de la délivrance des autorisations de sortie des Camps de séquestrations et condamne l'attitude de blocage observée par le polisario vis-à-vis de l'application du plan d'Autonomie proposé par le Maroc et soutenu par la Communauté internationale.

"Nous vous remercions monsieur le Président, de l'intérêt humain et légitime que vous pourriez accorder à cette population sahraouie qui souffre dans les geôles du Polisario, sous la tutelle gouvernementale algérienne afin d'immobiliser la machine d'injustice qui a engendré des souffrances à ces familles détenues dans les camps de Tindouf", écrit M. Benhammou, soulignant que "Â le plein respect des valeurs universelles d'humanité et de justice exige de notre part aujourd'hui, une solidarité particulière envers les victimes sahraouies".

Il a néanmoins fait remarquer que "cette action ne pourrait aboutir sans une mobilisation collective de toutes les forces vives, soucieuses du respect des droits de l'homme".

Le CSCSME a, par ailleurs, interpellé le Président d'Amnesty International quant à la situation dramatique des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, au sud de l'Algérie.

Dans une lettre, dont MAP-Paris a obtenu copie lundi, le CSCSME dénonce les traitements affligeants appliqués systématiquement aux détenus sahraouis, le détournement de l'aide humanitaire, mis à jour par plusieurs ONG humanitaires, ainsi que la suspension des autorisations de sortie des camps de la honte.

Le CSCSME appelle, dans ce cadre, à une intervention d'urgence pour mettre fin aux souffrances des séquestrés et aux conditions inhumaines dans lesquelles ils vivent pour qu'ils puissent enfin regagner la Mère Patrie, le Maroc.

Une telle action, insiste la lettre, commande une mobilisation collective de toutes les forces vives, soucieuses du respect des droits de l'Homme, ainsi qu'une solidarité toute particulière avec les populations séquestrées dans les camps de Tindouf.

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