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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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3 juin 2008

L'autonomie sous souveraineté marocaine

   
Seule solution possible au différend sur le Sahara

Les Etats-Unis ont souligné, mercredi, devant le Conseil de sécurité qu'un Etat indépendant au Sahara n'est pas une option réaliste, affirmant qu'une véritable autonomie sous souveraineté marocaine est "la seule solution possible" pour régler ce différend et que Washington va renforcer son engagement pour la recherche d'une solution à ce conflit.

"Nous partageons l'évaluation de M. Van Walsum selon laquelle un Etat indépendant au Sahara n'est pas une option réaliste pour résoudre le conflit et qu'une véritable autonomie sous souveraineté marocaine est la seule solution possible", a déclaré l'ambassadeur des Etats-Unis à l'Onu, Alessandro Wolf, à l'issue du vote, mercredi, par le Conseil de sécurité d'une nouvelle résolution sur ce dossier.

Il a ajouté, par ailleurs devant la presse, cette fois, que "la meilleure façon, et la plus réaliste, pour aller de l'avant est d'œuvrer pour une solution négociée conduisant à une véritable autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine".

"C'est notre position nationale et nous l'avons clairement exposée devant le Conseil", a-t-il insisté L'ambassadeur américain a, d'autre part, déploré, dans son exposé au Conseil, que "le conflit du Sahara marocain n'a que trop duré, provoquant tensions et souffrances humaines, et entravant toute avancée vers l'intégration régionale en Afrique du Nord". "Je suis sûr que chacun de nous autour de cette table désire ardemment une solution politique mutuellement acceptable à ce conflit", a-t-il affirmé, faisant, toutefois, remarquer que les quatre rounds de négociations ont "confirmé la difficulté de parvenir à une telle solution en dépit du sérieux, du dévouement et de la sincérité de l'Envoyé personnel du Secrétaire général, Peter van Walsum".

Après avoir salué la prorogation pour un an du mandat de la Minurso, dont la mission est "vitale", M. Wolf a émis l'espoir que cette décision "permettra aux parties de s'engager dans la recherche d'une solution de manière soutenue, intense et créative".

Et d'ajouter : "nous avons l'intention de renforcer notre propre engagement dans les semaines et les mois à venir" pour encourager les parties à aller de l'avant.

"A notre avis, les futurs rounds de négociations devraient donc portés sur la définition d'un régime d'autonomie mutuellement acceptable qui répond aux aspirations du peuple du Sahara marocain".

"A cet égard, le Maroc a, déjà, présenté une proposition qualifiée de sérieuse et de crédible par ce même Conseil, et nous exhortons le Polisario à entrer dans des négociations avec le Maroc sur ses détails ou de présenter sa propre proposition exhaustive d'autonomie".

Par ailleurs, et dans une déclaration à la presse, l'ambassadeur américain s'est félicité de l'adoption par consensus de la nouvelle résolution au terme "de longues négociations et discussions".

"Nous avons eu affaire à une résolution assez difficile à négocier et nous sommes satisfaits qu'elle ait été adoptée à l'unanimité", a-t-il poursuivi, précisant que l'objectif principal du Conseil consiste à "revigorer les négociations".

Interrogé au sujet de l'action que son pays compte entreprendre à cet égard, il a indiqué que Washington "envisage sérieusement de tendre la main aux parties et renforcer notre propre engagement".

S'agissant des allégations colportés, encore une fois, par l'ambassadeur sud-africain qui a dénigré l'appel au réalisme et au compromis, le diplomate américain a dit "déplorer ces propos", relevant que l'absence d'une approche réaliste est à l'origine de la persistance de nombre de crises à travers le monde aujourd'hui.

"Personne ne doit avoir d'objections quant à l'idée de traiter de manière réaliste les problèmes", a-t-il martelé.

Quant à la prétendue exclusion des membres non permanents du Conseil du processus d'élaboration de la résolution, accusation avancée par les représentants du Costa Rica et de l'Afrique du Sud, l'ambassadeur des Etats-Unis a assuré que tous les membres du Conseil ont été impliqués dans les négociations et que des amendements ont été pris en considération et que d'autres ne l'ont pas été mais que "la grande partie des questions soulevées ont été incluses dans le texte de la résolution".

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