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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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26 avril 2008

Egypte-Maroc-Sahara-presse

VAN WALSUM N'A FAIT QUE RAPPORTER "CE À QUOI ON PENSAIT AU SEIN DE L'ONU ET DANS LES DISCUSSIONS À HUIS CLOS" (AL HAYAT)

Le Caire, 25 avr (MAP)

En arrivant à la conclusion que l'indépendance du Sahara "n'est pas une option réaliste", l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Peter Van Walsum, a montré, des années après la démission de son prédécesseur James Baker, la voie du règlement de ce dossier qui allie "réalisme politique et légalité internationale", écrit vendredi le journal arabe "Al Hayat" (édition du Caire).
Dans ses conclusions, M. Walsum était "franc et a rapporté ce à quoi on pensait tant au niveau de l'ONU, du Conseil de sécurité qu'à celui des discussions à huis-clos".
Dans un article intitulé "confrontation des vérités dans le conflit du Sahara", le journal relève que M. Van Walsum "n'a rien apporté de nouveau quand il a déclaré que l'option de l'indépendance n'est pas réaliste, puisqu'il a été précédé, dans ces convictions, par les pays de l'Afrique du Nord, dont l'Algérie, lorsqu'ils ont adhéré au traité de création d'une Union maghrébine constituée de cinq Etats, ni plus ni moins".
"Des dissidents du front +polisario+ ont raconté avoir entendu des propos clairs allant dans ce sens de la part de leaders algériens et ce, à l'apogée du conflit", relate le journal, ajoutant que "parmi les paradoxes que l'on omet est que l'ancien médiateur international, James Baker, avait bien fermé la porte d'une salle de réunion pour dire à des responsables du front +Oubliez l'option de l'indépendance totale+".
L'auteur de l'article estime qu'"en supervisant les quatre rounds de négociations et de par ses visites en Afrique du nord pour inciter les parties du voisinage à adhérer au règlement pacifique, M. Walsum a pu se faire une idée précise des obstacles qui se dressent devant la réalisation d'un quelconque progrès".
Et de poursuivre : "Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas Van Walsum qui a créé le problème du Sahara et n'est pas partie au conflit, ce qui fait qu'on ne peut pas lui reprocher le simple fait d'avoir pensé à haute voix (à) Car la solution qu'il préconise, soutenu en cela par le secrétaire général Ban Ki-moon et le Conseil de sécurité, est sous-tendue par l'instauration d'une réconciliation historique épargnant à la région le spectre de l'éclatement et de la tension et permettant la réalisation de la paix des braves entre les parties au conflit".
Selon le journal, "les propos (de Van Walsum), lourds de conséquences pour les parties qui trouvent leur compte dans la persistance de la crise, n'ont d'autre motivation que le souhait que celles-ci jouent un rôle plus grand dans la solution".
"Le langage utilisé par Van Walsum peut ne pas plaire aux parties qui ont l'habitude de se résigner à la logique d'interprétation, mais les conditions des populations des camps de Tindouf sont devenues insupportables, du moins sur le plan humanitaire", a conclu l'auteur de l'article.

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