Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
Publicité
Archives
Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
Derniers commentaires
27 février 2008

Le retour au Maroc d'une centaine de Sahraouis,

Le retour au Maroc d'une centaine de Sahraouis, une conséquence logique d'un long processus de dissidence au sein du polisario

Rabat, 27 /02/08- Le retour au Maroc d'une centaine de Sahraouis, ayant participé en décembre dernier au congrès de Gjijimat près de Tifariti, est la conséquence logique d'un long processus de dissidence que connaît le polisario depuis sa création et de la lueur d'espoir qu'a suscitée l'Initiative marocaine d'autonomie parmi les séquestrés des camps de Tindouf.

Ce retour massif de familles sahraouies, qui reflète le malaise qui sévit dans les camps, est d'autant plus important qu'il est mené par des cadres du polisario et de plusieurs chioukhs, une catégorie sociale, qui a une influence incontestable sur les membres des tribus, en tant que sages, médiateurs, régulateurs et dépositaires de la mémoire des tribus.

Cette hémorragie dans les rangs des séparatistes s'inscrit ainsi dans le prolongement du soulèvement de 1988, du retour de nombreux dirigeants, de l'exil d'un grand nombre de responsables (notamment des intellectuels) vers d'autres pays en attendant une solution à la question du Sahara, du soulèvement de la tribu Layaycha en juin 2006, de l'apparition en 2004 du mouvement dissident "Khat Ach-chahid", de la création, en févier 2008, aux îles Canaries, du "Groupe Sahraoui Indépendant" (GSI) et de l'organisation en décembre 2007 du congrès des tribus dissidentes à Gjijimat.

A travers cette dernière initiative, les congressistes ont pris d'énormes risques pour dénoncer l'attitude extrémiste du polisario et soutenir ouvertement l'Initiative marocaine d'autonomie, qui constitue pour les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, au Sud de l'Algérie, une lueur d'espoir face aux sentiments de frustration suscités par l'attitude figée des dirigeants des séparatistes.

Ces chioukhs et personnalités, en répondant à l'appel "La Patrie et clémente et miséricordieuse", ont en fait opté pour la poursuite, dans la dignité, à partir de leur pays, de leur combat contre l'attitude négative du polisario qui bloque toute tentative de solution à ce conflit factice.

La centaine de Sahraouis, qui vient de regagner le Maroc, a été encouragée par l'Initiative marocaine d'autonomie qui a déclenché des réactions en chaîne d'un grand nombre de courants dissidents qui avaient choisi, jusqu'alors, de garder le silence et de rester à l'écart. En effet, depuis l'annonce de cette initiative, les langues commencent à se délier pour soutenir la lueur d'espoir qu'elle présente, en tant que proposition démocratique et sérieuse, qui accorde une large autonomie à la région et respecte les spécificités de la population.

Cette initiative, largement saluée par la communauté internationale, est d'autant plus incontournable que la région du grand Sahara est quotidiennement menacée par la nébuleuse terroriste, le crime organisé et les mouvements séparatistes qui menacent l'intégrité territoriale d'un certain nombre de pays de la région.

Le caractère démocratique de cette initiative, qui contraste avec l'attitude autocratique, rigide et désuète des dirigeants des séparatistes, démystifie la machine de propagande polisarienne et algérienne qui a entretenu, durant plus de trente ans, une illusion autour d'un projet séparatiste, ce qui a permis aux populations séquestrées de prendre l'initiative de la dissidence et du soulèvement.

La grande majorité des séquestrés est désormais consciente que la solution de la question du Sahara passe par le retour librement consenti, chez eux, au Maroc, loin de la tutelle algérienne qui bloque toute solution.

Tout en exprimant leur réticence à l'égard du discours belliqueux du polisario, les populations séquestrées sont désormais convaincues que la solution du conflit du Sahara ne peut être que politique, à travers une large autonomie, leur garantissant tous leurs droits dans le cadre de la souveraineté du Maroc.

Cette prise de conscience a été confortée par le sérieux, la bonne foi et la détermination dont a fait preuve le Maroc depuis le début des négociations de Manhasset sur le Sahara, sous l'égide des Nations Unies, contrairement aux dirigeants du polisario qui font tout pour saper ces pourparlers.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité