Une ONG sollicite le soutien du président du CS de l'ONU

Une ONG sollicite le soutien du président du CS de l'ONU pour mettre fin aux souffrances des familles des séquestrées à Tindouf

Paris, 30/04/07- Le Comité spécial chargé du Sahara marocain en Europe (CSCSME) a saisi, par écrit, le président du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies pour solliciter son soutien afin de mettre un terme aux souffrances des familles sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf, en territoire algérien.

"Nous sollicitons votre soutien afin que ces familles puissent retrouver leur liberté et leurs enfants déportés à Cuba et dans d'autres pays d'Afrique", souligne le président du CSCSME, M. El Hassane Benhammou dans cette lettre, dont MAP-Paris a eu copie.

"Nous faisons appel à votre sens humain pour intervenir auprès de la communauté internationale afin de dénoncer les conditions carcérales sordides et ignobles vécues par ces familles", souligne M. Benhammou pour qui le projet d'autonomie proposé par le Maroc dans ses provinces du Sud, est la seule et unique solution qui peut sauver ces familles des traitements affligeants qui leur sont systématiquement appliqués par les séparatistes du "Polisario".

Le président du CSCSME dénonce, dans cette lettre, le blocus imposé aux populations sahraouies dans les camps de Tindouf, les détournements de l'aide humanitaire, mis à nu dans plusieurs rapports d'ONG humanitaires, le refus du recensement des familles séquestrées, signalé à plusieurs reprises par le Haut commissariat aux Réfugiés (HCR) et Amnesty international, ainsi que la récente suspension des autorisations de sortie des camps de la haine.

"Nous espérons que le même esprit qui a présidé à la libération des 404 détenus marocains à Tindouf sur le sol algérien, triomphera et permettra de mettre un terme aux souffrances endurées par ces populations séquestrées à ce jour", souligne M. Benhammou, ajoutant que "cette action ne pourrait aboutir sans une mobilisation collective de toutes les forces vives, soucieuses du respect des droits de l'Homme".

La situation désastreuse des populations séquestrées dans les camps de Tindouf a été au centre de plusieurs rencontres du CSCSME avec de hauts responsables européens, lors d'une réunion au Parlement européen en présence de la délégation ad-hoc Sahara, sous la présidence effective de son président, M.Kasoulides, et de rencontres avec les membres de la Commission européenne des droits de l'Homme à Bruxelles, avec des responsables du Programme alimentaire mondial à Rome ainsi qu'avec de hauts responsables du Comité international de la Croix rouge et du HCR à Genève.