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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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10 avril 2007

le projet d'autonomie

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Le projet d'autonomie des provinces du sud: seule solution pour régler définitivement la question du Sahara (conférenciers)

Paris, 25 mars 2007 - La proposition d'autonomie des provinces du Sud du Royaume est la seule solution pour sortir de l'impasse actuelle et régler de manière définitive la question du Sahara, ont affirmé les participants à une conférence-débat organisée, samedi soir à Paris, par l'Association ""Maroc Développement"" sous le thème ""Le Sahara marocain: perspective, avenir et autonomie"".

S'exprimant à cette occasion, M. Lahcen Mahraoui, membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), a signalé que la proposition marocaine d'autonomie ""est à la fois historique et révolutionnaire et est une expérience inédite dans le monde arabo-musulman et en Afrique"".

Le projet d'autonomie ""garantit aux Sahraouis leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels"", a-t-il insisté, faisant remarquer que l'autonomie des provinces du Sud s'inscrit dans le cadre d'une démarche globale et stratégique de nature à relancer la concrétisation du grand Maghreb.

Cette autonomie tient également compte des considérations géostratégiques et des menaces réelles qui planent sur la région dans la mesure où les germes de la dissidence, dont le ""Polisario"" fait l'objet actuellement, n'ont pas que des relents ethniques mais aussi intégristes, a-t-il ajouté.

La mise en place de l'autonomie permettra, non seulement de mettre un terme à ce conflit artificiel, mais également à mettre fin à cette prise d'otages de dizaines de millions de Maghrébins qui n'aspirent qu'à un rapprochement entre les pays de la région pour assurer la paix, la solidarité et le développement économique, social et culturel de cette partie du monde, a-t-il souligné.

Après avoir relevé que le projet d'autonomie des provinces du Sud a été accueilli favorablement par la communauté internationale, M. Mahraoui a rappelé notamment les propos de l'ancien président algérien Ahmed Ben Bella qui s'est dit favorable à une solution politique de la question du Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine, ainsi que ceux de l'ancien chef du gouvernement espagnol, Felipe Gonzalez, qui a déclaré que l'autonomie est la meilleure solution pour toutes les parties au conflit du Sahara.

Pour sa part, M. Khalil Haddaoui, ancien ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, a relevé que les dirigeants algériens tiennent un ""discours simpliste"" sur le dossier du Sahara.M. Haddaoui a, en outre, fait savoir que ""reconnaître une République"" est anticipé de l'issue de l'autodétermination.

Soulignant que l'Algérie est à l'origine de ce différend qui n'a que trop duré, M. Haddaoui a rappelé notamment qu'un mois après l'accord de Madrid mettant fin à la  olonisation espagnole des provinces du Sud du Royaume, les Algériens avaient pris des mesures coercitives en expulsant manu militari plus de 40.000 Marocains et qu'une journée après que le drapeau marocain ait été hissé à Laâyoune, ils avaient créé la fantomatique ""RASD"".

De son côté, le président de la commission thématique sur le Sahara au sein du Parti de la Justice et du Développement (PJD), M. Alaabadella Maalainine, a, après avoir donné un aperçu historique de la question du Sahara, relevé que le projet marocain d'une large autonomie de ses provinces du Sud est venu à point nommé pour mettre un terme aux souffrances et aux conditions inhumaines dans lesquelles vivent les populations séquestrées dans les camps Tindouf, dans le Sud-Ouest algérien.

Il a, par ailleurs, passé en revue le retour massif des populations otages à Tindouf à la Mère-Patrie, le Maroc, le retrait par plusieurs pays de leur reconnaissance de la pseudo RASD et les soulèvements quotidiens que connaissent les camps, notamment la fission qui s'est créée au sein des séparatistes avec la naissance d'un mouvement d'opposition dit ""Khat Achahid"" (ligne du martyr).

Lors de cette conférence, Mme Saidani Maalainine, membre du CORCAS) et militante des droits de l'Homme, a apporté un témoignage poignant sur les souffrances qu'elle a endurées avec sa famille dans les camps de Tindouf et sa déportation à Cuba. Les atrocités, les intimidations, l'humiliation et les persécutions constituent le lot
quotidien réservé aux séquestrés par les tortionnaires du ""Polisario"", a-t-elle souligné.

Cette conférence-débat s'est déroulée en présence notamment de M. Ramdane Messaoud et de Mmes El Azza Liklili et Zoubaïr Hjabouha, membres du CORCAS.

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