«Nous allons négocier, et au final nous irons présenter et défendre devant les populations les résultats de ces négociations pour leur approbation ... Nous avons d’énormes défis à relever, pas seulement le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et les pays du Sahel, mais également l’Europe et les Etats-Unis», a-t-il précisé, en évoquant la menace terroriste.
Le diplomate marocain a indiqué que «le terrorisme est en train de gagner du terrain dans cette partie de l’Afrique qui est dans le voisinage du Maroc et nous voulons prendre toutes les mesures nécessaires et parmi elles, l’accélération des négociations en vue de mettre fin au calvaire de ces populations parce que nous voulons qu’elles reviennent» à la Mère patrie.
Et de s’interroger : «Pensez-vous que nous ne sommes pas sensibles à la situation humanitaire de ces populations?», avant d’ajouter que «ce sont nos frères et soeurs et nous voulons qu’ils reviennent pour contribuer à construire le nouveau Maroc démocratique où tous les droits humains seront garantis».
Répondant à la remarque de Christiane Amanpour que la MINURSO est la seule opération de maintien de la paix ne disposant pas d’une composante droits de l’Homme, l’ambassadeur a précisé que sur les «15 missions de maintien de la paix, six ne disposent pas de ce mécanisme», ajoutant que l’ONU admet que le «Maroc dispose de mécanismes des droits de l’Homme fiables et crédibles».
Mohammed Loulichki a rappelé, à cette occasion, le travail effectué par L’Instance Equité et Reconciliation (IER ) en termes de développement d’une culture des droits de l’Homme et en termes de compensations individuelles et collectives des victimes des violations passées de ces droits.