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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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6 mars 2013

New York : La question du référendum au Sahara (CSCSME)

New York : La question du référendum au Sahara marocain a été « tranchée par les Nations Unies après le constat de son inapplicabilité », a affirmé mardi l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, M. Mohamed Loulichki.

L'inapplicabilité du referundum au Sahara «est un constat des Nations Unies», a souligné Mohamed Loulichki qui était l’invité de la journaliste Christiane Amanpour sur la chaîne d'information CNN International.

«Nous avions accepté le référendum et nous avions coopéré avec les Nations Unies pour sa mise en oeuvre entre 1991 et 2000», a-t-il rappelé.

En 2000, «l’impossibilité de réunir un corps électoral a conduit l’ONU à conclure que le référendum était non applicable» au Sahara, a poursuivi l’ambassadeur dans cette interview à CNN.

Il a, dans ce sens, énuméré les différentes raisons, à savoir, les blocages par les autres parties et leur détermination à exclure tous ceux qui ne leur étaient pas acquis et la non viabilité de ce mécanisme pour une consultation si vitale pour l’avenir des populations concernées.

De même, a-t-il poursuivi, la «non adéquation du référendum avec l’approche gagnant-gagnant, la seule réaliste et la mieux indiquée», et le caractère minoritaire de l’usage du référendum dans la pratique de l’ONU.

 
«Le Royaume a toujours agi en conformité avec les conclusions des Nations Unies et s’est attaché à accompagner les efforts de l’ONU et à y contribuer sérieusement pour parvenir à une solution mutuellement acceptable et réaliste», a-t-il dit.

«Nous allons négocier, et au final nous irons présenter et défendre devant les populations les résultats de ces négociations pour leur approbation ... Nous avons d’énormes défis à relever, pas seulement le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et les pays du Sahel, mais également l’Europe et les Etats-Unis», a-t-il précisé, en évoquant la menace terroriste.

Le diplomate marocain a indiqué que «le terrorisme est en train de gagner du terrain dans cette partie de l’Afrique qui est dans le voisinage du Maroc et nous voulons prendre toutes les mesures nécessaires et parmi elles, l’accélération des négociations en vue de mettre fin au calvaire de ces populations parce que nous voulons qu’elles reviennent» à la Mère patrie.

Et de s’interroger : «Pensez-vous que nous ne sommes pas sensibles à la situation humanitaire de ces populations?», avant d’ajouter que «ce sont nos frères et soeurs et nous voulons qu’ils reviennent pour contribuer à construire le nouveau Maroc démocratique où tous les droits humains seront garantis».

Répondant à la remarque de Christiane Amanpour que la MINURSO est la seule opération de maintien de la paix ne disposant pas d’une composante droits de l’Homme, l’ambassadeur a précisé que sur les «15 missions de maintien de la paix, six ne disposent pas de ce mécanisme», ajoutant que l’ONU admet que le «Maroc dispose de mécanismes des droits de l’Homme fiables et crédibles».

Mohammed Loulichki a rappelé, à cette occasion, le travail effectué par L’Instance Equité et Reconciliation (IER ) en termes de développement d’une culture des droits de l’Homme et en termes de compensations individuelles et collectives des victimes des violations passées de ces droits.
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