Madrid, 08/11/10- Le Comité d'action (CALMS)

Le CALMS appelle les consciences vives à obliger l'Algérie et le "polisario" à libérer Ould Sidi Mouloud

Madrid, 08/11/10- Le Comité d'action pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud (CALMS) a appelé toutes les conscientes éprises de justice pour Âœuvrer à obliger l'Algérie et le "polisaro" à libérer Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et permettre à sa famille de le contacter par téléphone et lui rendre visite dans le lieu de sa détention.

Le CALMS exprime, dans un communiqué parvenu lundi à la MAP, sa "préoccupation du sort de Mustapha Salma, étant donné que son état de santé se dégrade de jour en jour et sa vie est en danger, suite à la blessure dont il a été victime lors de sa poursuite par les milices du polisario qui lui ont tiré dessus".

"Le militant Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé le mardi 21 septembre 2010 par les milices du polisario alors qu'il se rendait aux camps de Tindouf pour rejoindre sa famille, et ce pour la simple raison qu'il a exprimé son avis qualifiant le projet d'autonomie proposé par le Maroc de sérieux et unique solution à la question du Sahara", rappelle le CALMS.

Une délégation du CALMS a effectué récemment une visite en Espagne dans le cadre d'une campagne internationale de solidarité avec Mustapha Salma Ould Sidi

Mouloud lancée, jeudi soir à Madrid, à l'initiative des deux ONG américaines de défense des droits de l'homme, "Free my family now" et "Leadership Council for Human Rights".

Cette campagne vise à sensibiliser l'opinion publique espagnole et internationale sur le sort de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé par les milices du "polisario", avec la bénédiction de l'Algérie.

Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud, père de Mustapha, avait lancé, lors d'un point de presse tenu en marge de l'annonce de cette campagne internationale, un appel aux ONGs internationales, aux activistes des droits de l'homme de par le monde et aux médias espagnols à exercer des pressions sur l'Algérie et le "polisario" pour libérer son fils Mustapha et garantir son droit à la liberté d'expression.