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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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2 octobre 2010

Paris, 02/10/10-(Jeune Afrique)

L'affaire Ould Sidi Mouloud met le "polisario" dans l'embarras (Jeune Afrique)

Paris, 02/10/10- La situation de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui depuis son arrestation à Tindouf (Sud de l'Algérie) bénéficie d'une large mobilisation internationale pour obtenir sa libération, est "plus qu'embarrassante" pour les dirigeants du "polisario", écrit l'hebdomadaire international +Jeune Afrique+.

"De la France aux Etats Unis, en passant par l'Espagne", des comités ont été créés pour soutenir cet inspecteur général de +la police du polisario+ qui a eu le courage de retourner à Tindouf pour défendre l'initiative marocaine d'autonomie "malgré les menaces dont il était l'objet", souligne la publication dans sa dernière livraison.

Ould Sidi Mouloud, dont le geste "jette aussi un confondant coup de projecteur sur l'état des libertés dans les camps", bénéficie également du soutien d'organisations internationales de défense des droits de l'Homme, telles Amnesty International,Human Rights Watch, la Croix-Rouge ou le Haut Commissariat pour les réfugiés, qui "réclament la libération d'un homme dont le seul crime serait d'avoir voulu exprimer une opinion dissidente", souligne +Jeune Afrique+.

A Paris, le ministère des Affaires étrangères dit suivre l'affaire "avec attention", tandis que des membres du Congrès américain ont envoyé une lettre à la secrétaire d'Etat américain Hillary Clinton l'appelant à Âœuvrer pour la libération de Ould Sidi Mouloud.

Celui-ci, fait remarquer le magazine, "est dans le collimateur" du "polisario" depuis qu'il a annoncé, le 9 août dernier à Smara, son intention de défendre à l'intérieur des camps de Tindouf la proposition marocaine d'autonomie, l'accusant de "trahison et d'espionnage".

En l'arrêtant dans la nuit du 21 au 22 septembre, le "polisario" a mis sa menace à exécution, selon la publication.

Joint par Jeune Afrique la veille de son arrestation, "il ne se faisait guère d'illusions". "Je sais ce que je risque. Mais toute ma vie est dans les camps et j'y retournerai, coûte que coûte", avait-il dit.

Ainsi, souligne +Jeune Afrique+, "celui qui pouvait passer au début de son périple pour un hurluberlu isolé et suicidaire s'est révélé un homme capable de bravoure, prêt à se sacrifier pour des idées".

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