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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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2 octobre 2009

Comité Exécutif du HCR à Genève

Maroc-Algérie-séquestrés: La solution de la réinstallation au coeur des travaux du Comité Exécutif du HCR à Genève

Genève- La thématique des solutions durables et particulièrement la réinstallation des populations réfugiées, est au cœur des travaux de la 60-ème session du Comité Exécutif du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), qui se déroulent actuellement à Genève.

Le débat a été lancé par le discours d'ouverture de M. Antonio Guterres, Haut Commissaire pour les Réfugiés, qui a qualifié les solutions durables de clé de voûte de la protection internationale, ajoutant que la diminution des possibilités de rapatriement librement consenti et d'intégration sur place, s'est traduite par une augmentation croissante de la demande de réinstallation dans des pays tiers.

Le rapport présenté à cette occasion par M. Guterres souligne que l'assistance alimentaire ou l'autosuffisance ne constituent pas des solutions durables aux situations de réfugiés prolongées. Ces solutions palliatives renforcent le statu quo des réfugiés de longue date et perpétuent leur statut d'assistés. Le rapport révèle, en outre, que le HCR a conduit avec succès plusieurs opérations de réinstallation, en 2008, en faveur de 65.800 réfugiés, sur plus de 120.000 demandes, notamment aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Suède, en Norvège et en Nouvelle-Zélande. Les principaux bénéficiaires de ces réinstallations ont été des réfugiés originaires du Myanmar, du Burundi, de la Somalie, d'Irak, de la République démocratique du Congo et d'Afghanistan.

Dans ce contexte, plusieurs pays de réinstallation, dont le nombre s'est accru ces dernières années, ont apporté leur soutien à la stratégie du HCR pour les solutions durables. Ils ont tenu à préciser que leur engagement était motivé par des considérations éminemment humanitaires.

Ainsi, M. Eric Schwartz, Sous Secrétaire d'Etat américain pour la population, les réfugiés et les migrants, a annoncé, mercredi, la décision de son pays d'accorder au HCR une contribution de 400 millions de dollars pour la mise en Âœuvre des solutions durables, avec une insistance particulière sur la solution de réinstallation.

Pour leur part, les chefs des délégations du Canada, de l'Australie et les pays de l'Union Européenne, traditionnellement engagés dans des programmes de réinstallation dans leurs pays respectifs, ont exprimé un appui fort au plan d'action global du HCR pour les solutions durables, particulièrement en faveur des situations de réfugié prolongées.

En outre, plusieurs délégations ont déclaré devant le Comité Exécutif du HCR que la batterie de solutions durables prévue par le droit humanitaire international, n'a pas été optimalement exploitée. Aussi ont-ils appelé à davantage de solidarité et de partage des charges, afin d'assurer une meilleure protection des réfugiés se trouvant dans des situations prolongées.

C'est dans ce contexte favorable à la réinstallation des réfugiés dans des pays tiers qu'est intervenu l'appel du Maroc au HCR, mardi dernier, d'Âœuvrer à la réinstallation des populations séquestrées des camps de Tindouf, dans des pays tiers.

A cet égard, plusieurs délégués ont noté, dans les couloirs du Palais des Nations à Genève, la pertinence et l'opportunité de la démarche marocaine au profit des populations des camps de Tindouf, qui s'inscrit parfaitement dans le cadre du mandat du HCR. Ils ont également relevé son caractère ouvert et audacieux face au double Niet de l'Algérie au rapatriement librement consenti et à l'intégration sur place des populations de ces camps.

Le sentiment recueilli parmi les délégations participant à cette 60ème session du Comité Exécutif du HCR, est que la demande marocaine a le mérite d'apporter une lueur d'espoir et de liberté aux populations des camps de Tindouf, dans l'attente d'une solution politique définitive au différend régional autour de la question du Sahara marocain.

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