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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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28 juin 2009

Laâyoune- M. Abrih Ibrahim

Un citoyen des provinces du sud réclame la vérité sur le sort de son frère disparu en Algérie

Laâyoune- M. Abrih Ibrahim, un citoyen des provinces du sud, a appelé à faire la lumière sur le sort de son frère Abrih Ahmed, plus connu sous le nom de Khalil Ahmed, disparu en janvier dernier dans la capitale algérienne.

Dans une lettre adressée au Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI), M. Abrih a souligné, sur la base d'informations recueillies par la famille de sources dignes de foi que son frère "a été enlevé à Alger".

Dans cette lettre, dont copie est parvenue vendredi à la MAP, il a demandé à apporter un soutien à la famille pour que toute la lumière soit faite sur le sort de son frère et appelé à sa libération sans condition.

Né en 1953, Khalil Ahmed de la tribu Rguibat Souwaad, a poursuivi ses études à Fès et est titulaire d'une licence en philosophie et d'un doctorat en sciences politiques et sociales.

Considéré comme étant l'un des membres fondateurs du polisario, Abrih Ahmed a occupé les poste de chef du service des renseignements dans les camps de Tindouf, conseiller en charge de l'information et de la politique générale, puis conseiller chargé des droits de l'Homme auprès de la soi-disant direction du polisario.

Par ailleurs, un autre citoyen des provinces du sud, répondant au nom de Otman Ahmed Ould Bouya Ahmed Laâroussi a été enlevé par le polisario, indique un communiqué de l'association le Sahara marocain (ASM).

Le communiqué cite également le cas de M. Hafdal Ould Laabed qui a été harcelé par les agents du polisario et menacé de liquidation corporelle "parce qu'il a osé exprimer son opinion devant le grand public et refusé de faire un fonds de commerce des souffrances de la population de Tindouf à des fins personnelles des dirigeants du polisario".

Un autre citoyen, Fadli Baba Ouled Jouli, poursuit la même source, a été empêché d'entrer aux camps de Tindouf depuis plus d'un an et demi "parce qu'il a dit non à l'exploitation des souffrances de la population des camps et pour son appui à l'initiative de l'autonomie proposée par le Maroc".

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