Lettre ouverte
COMITE SPECIAL CHARGE DU SAHARA MAROCAIN
EN EUROPE
Lettre ouverte
à Monsieur le Secrétaire Général des Nations-Unis
et le Président du Conseil de Sécurité
Paris le :17 avril 2009
Son Excellence Monsieur Ban Ki Moon le Secrétaire Général des Nations Unis,
Son Excellence Monsieur l’ambassadeur du Mexique Claude Heller Président du Conseil de Sécurité,
Mesdames et Messieurs les ambassadeurs de pays permanents et non permanents du Conseil de Sécurité,
Mesdames et Messieurs,
Le Conseil de Sécurité des Nations Unis s’apprête à étudier le rapport du Son Excellence le Secrétaire Général de l'Organisation des Nations-Unies (ONU) sur le Sahara marocain. Dans ces réunions, où des décisions politiques de taille se saisissent, Le Comité Spécial Chargé du Sahara Marocain en Europe (CSCSME), ONG qui milite pour les droits de l’homme et les familles séquestrées dans les geôles de Polisario, sur le sol Algériens s’approprie cet instant vif de rappeler quelques vérités et quelques réalités qui sont décidément devenues un enjeu majeur dans toute décision et une politique onusienne dans la région.
Mesdames et Messieurs,
La société civile maghrébine est en butte à des défis majeurs, elle voit dans cette Instance onusienne un espoir, une assurance face à ces défis qui sont induits par les risques sécuritaires dans notre région. Le Maghreb, terre d’antagonisme et de subversion politique, est devenu un havre des terroristes et de beaucoup de groupuscules fanatiques. La récente incursion armée des milices de Polisario, dans une zone où des accords de cessez-le-feu ont été signés depuis 1991, a
Le différend du Sahara marocain s’éternise et les aspirations de la population maghrébine s’amenuisent au fur et à mesure du temps. C’est dans notre responsabilité, aujourd’hui, toutes et tous, de ressusciter les espoirs de ces générations, qu’il faut avoir le courage de le dire « s’afghanistanisent » dans une région exposée à des mouvements islamistes voulant s’emparer à tous prix du pouvoir en place. Conscient de cette réalité, le CSCSME voit dans l’initiative marocaine d’octroyer aux provinces du sud une autonomie élargie une plate forme réaliste et réalisable. C’est une solution pragmatique qui permettra de dépasser cette discordance funeste et de réduire à néant les hostilités dans la région. Ce projet répond à un besoin, à un fait bloqué depuis longtemps.
Mesdames et Messieurs
Aujourd’hui la conscience nous interpelle. Il y a des vérités et des réalités quand ne peut pas s’esquiver. La séquestration de nombreuses familles marocaines dans les camps de Tindouf, sur le sol algérien, est une violation de tous les droits de l’homme, c’est un crime abominable. Les conditions de détentions de ces familles sont tragiques et dramatiques. Pour nous c’est une responsabilité et non pas un désir de militer pour que l’essor de cette crise s’accélère et trouve une issue. Dans ce sens, nous nous tournons vers Vous et vers cette Instance onusienne afin de considérer ces réalités amères dont la région s’enfonce. Le projet d’autonomie des provinces du Sud est un réel engagement de la part du Maroc pour trouver une solution à ce problème du Sahara. Opter pour ce projet c’est adopter une stratégie visionnaire capable d’édifier un Maghreb Arabe uni et fort apte à faire face aux défis qui s’imposent à toute la région et toute l’Afrique subsaharienne piégée, malheureusement, par l’éclosion nombreux groupes subversif et terroristes.
BENHAMMOU EL HASSANE
Président du CSCSME
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