Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
Publicité
Archives
Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
Derniers commentaires
19 décembre 2008

L'ONG internationale

HRW affirme que le Maroc permet une observation indépendante des droits de l'homme

Rabat, 19/12/08- L'ONG internationale, Human Rights watch (HRW) a affirmé, vendredi à partir de Rabat, que le Royaume du Maroc " permet un monitoring indépendant des droits de l'homme " dans ses provinces du sud, réfutant ainsi les allégations des adversaires du Maroc, selon lesquelles les provinces du sud sont fermées et inaccessibles aux missions internationales des droits de l'homme et à la presse étrangère.

"Le Maroc a enregistré des progrès constants en matière des droits de l'homme au cours des quinze dernières années. Il a accordé une plus grande liberté d'expression, permis une observation indépendante des droits humains et créé une commission d'enquête qui a mené des investigations, reconnu les violations passées et indemnisé les victimes. Il a mis fin à certaines des pratiques les plus graves, dont les disparitions de longue durée", admet l'organisation, dans son rapport, rendu public vendredi.

Pour son tout dernier rapport sur les droits de l'Homme au Sahara, HRW, qui a effectué trois missions au Maroc (2005, 2007 et 2008), conforte en effet la position du Maroc, par rapport à ses adversaires, qui organisent un véritable bouclage des camps de Tindouf. Pendant trente ans, les camps n'ont reçu que deux fois la visite d'ONG des droits de l'homme.

Le constat de HRW s'apparente à un démenti cinglant aux allégations vaines, désespérées et infondées qu'Alger et son protégé le polisario brandissent chaque fois qu'une poignée de relais des séparatistes s'évertuent à troubler l'ordre public et la quiétude des populations et que les autorités marocaines exercent leur plein droit de rétablir l'ordre et de réprimer les casseurs et autres pilleurs.

HRW admet en effet que, durant certaines manifestations, et dans des incidents distincts, " des personnes ont jeté des pierres et, à des occasions, des cocktails molotov ", que " ces actions dangereuses et illégales ont fait des blessés à la fois parmi les forces de l'ordre et les civils, et endommagé des biens, comme le montrent les cas présentés dans le présent rapport ". " C'est le droit et la responsabilité des autorités marocaines de prévenir et de sanctionner de tels actes", estime HRW.

Ces prétendues violations des droits de l'homme dans les provinces du sud ne trouvent décidément plus preneur et s'écroulent comme des châteaux de cartes.

Le verdict des organisations internationales est chaque fois sans appel. Alger et ses acolytes passent pour être les maîtres de l'art de l'instrumentalisation immorale et de l'exploitation abjecte du moindre fait divers dans les provinces du sud du Maroc pour crier au scandale et enclencher la machine des protestations diplomatiques, au niveau international, le but étant d'hypothéquer ses efforts de développement et de sécurisation de ses provinces méridionales.

L'autre objectif recherché à travers cette campagne enragée, et que les tenants du séparatisme ont du mal à dissimuler, est de vouloir donner un coup d'arrêt à un processus politique devenu irréversible pour le règlement de la question du Sahara et dont les séparatistes ne veulent plus.

Le rapport de HRW est à inscrire dans le sillage d'autres rapports tout aussi éloquents les uns que les autres.

A ceux qui feignent d'oublier certains faits désormais avérés, dont les formes de liberté d'expression, de libre circulation que le Maroc garantit aux habitants des provinces du sud, il est rappelé à quel point le Maroc a ouvert la voie à un large débat sur les droits de l'homme tant dans les provinces du sud que partout ailleurs, favorisant ainsi une libre et large confrontation d'idées sur le bilan et les perspectives de préservation des droits de l'homme dans le pays.

"Le Maroc a ouvert de manière progressive la porte à un débat plus large sur cette question". HRW relève qu'aujourd'hui, les relais des séparatistes s'activent sans crainte, forment des associations, que certains "voyagent à l'étranger, et défendent leurs points de vue dans les médias internationaux et dans certains journaux indépendants marocains".

La stratégie, dictée comme il est de coutume par les décideurs à Alger, ne date pas d'aujourd'hui mais remonte au 12ème congrès du polisario de décembre 2007. Elle avait été adoptée en réaction au vote, en avril de la même année, par le conseil de sécurité de la résolution 1754, qui a qualifié de +sérieux et crédibles+ les efforts déployés par le Maroc, faisant référence à l'initiative marocaine d'autonomie, élaborée dans le cadre d'un large processus de consultations nationales, impliquant, notamment, les populations de la région du Sahara.

L'Algérie, qui veut s'ériger en chantre des droits de l'homme et de l'autodétermination, aurait du d'abord livrer au monde ses propres applications de ce principe sur son territoire, lorsque en 1992, elle avait suspendu le processus électoral, alors que le journal officiel publiait la liste des 188 députés élus par les algériens. L'Algérie devrait avoir la pudeur de ne pas parler d'autodétermination pour les autres, quand elle en interdit l'application sur son propre territoire, avait estimé un leader politique algérien.

Sur le terrain des droits de l'homme également, Alger n'a fourni aucune clarification, à ce jour, sur les centres de détention secrets ouverts, au début de la décennie 90, dans l'extrême sud algérien, en plein désert, où furent parqués des milliers d'activistes islamistes, sous un soleil de plomb, et dont les familles ignoraient le sort, pendant des mois.

L'autre but assigné à cette campagne enragée, menée tambours battants par les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc, est d'amener les Nations Unies à étendre la mission de la MINURSO aux droits de l'homme, une tâche assumée pleinement par des organes spécialisés de l'ONU, Algériens et polisariens regardant en effet d'un très mauvais œil l'élection du Maroc à la vice-présidence pour l'Afrique du Conseil des droits de l'Homme (CDH) et les félicitations adressées au Royaume par l'Instance de régulation onusienne.

Le Royaume est, en effet, en droit de s'enorgueillir d'avoir accompli de grandes actions pour se réconcilier avec son passé, tourner définitivement la page des violations passées des droits de l'homme, en identifiant et en indemnisant les victimes.

Le rapport d'HRW est d'autant plus gênant et embarrassant pour Alger et ses marionnettes du polisario, puisque autant il souligne "les progrès constants" enregistrés par le Maroc en matière des droits de l'homme, au cours des quinze dernières années, autant il épingle, et l'Algérie "qui est responsable en vertu de la loi internationale de la protection des droits de toutes les personnes vivant sur son territoire, et le polisario : "un trait inquiétant de la situation des droits de l'homme dans les camps de Tindouf consiste en l'isolement de la population et l'absence de suivi régulier de la situation des droits de l'homme sur le terrain".

Les termes du rapport ne prêtent à aucune confusion quant à la responsabilité de l'Algérie : "l'Algérie a, en réalité, renoncé à sa responsabilité vis-à-vis des violations des droits de l'homme commises par le polisario sur son territoire. C'est inacceptable : la communauté internationale doit tenir le gouvernement algérien pour responsable de toute violation commise par le polisario en Algérie ".

Fort de ces marques de reconnaissance pour ses efforts en la matière, et en attendant que d'autres rapports viennent pointer d'un doigt accusateur les fabricants de la propagande et les auteurs de l'instrumentalisation immorale des faits, le Maroc poursuit avec sérénité et sans relâche son effort de développement, de préservation des droits de ses citoyens au Sahara comme dans les autres régions, mais aussi de sécurisation tout azimuts de ses provinces du sud.

Il n'accorde en cela aucun crédit à ce que colportent ses ennemis comme mensonges et contre-vérités dans le seul et unique dessein de l'affaiblir et d'entraver la mise en œuvre de son projet démocratique et moderniste.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité