Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
Publicité
Archives
Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
Derniers commentaires
12 juin 2008

L'Organisation Amnesty International

Les auteurs des violations des droits de l'Homme à Tindouf doivent être traduits devant la justice internationale (AI)

Rabat, 12/06/08-L'Organisation Amnesty International (section Maroc) a appelé à traduire devant la justice internationale les auteurs des violations graves des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf.

"Amnesty international demande à ce que les auteurs des graves violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf soient traduits devant la justice internationale", a affirmé, jeudi à Rabat, le directeur général d'Amnesty international section-Maroc, M. Mohamed Sektaoui, lors d'une conférence de presse à l'occasion de la présentation du rapport annuel de l'organisation sur la situation des droits humains dans le monde.

M. Sektaoui a précisé qu'Amnesty international, qui n'a pas pu accéder aux camps de Tindouf à cause de l'interdiction qui lui est imposée par le "polisario", souligne que les dirigeants de ce groupe n'ont pris aucune mesure pour mettre fin à l'impunité dont bénéficient ceux qui étaient accusés d'avoir perpétré des atteintes aux droits humains dans les camps de Tindouf dans les années 1970 et 1980.

Concernant les droits de l'Homme au Maroc, le rapport d'Amnesty International a souligné notamment que le code de la nationalité qui a été modifié, a permis aux Marocaines mariées à des étrangers de transmettre leur nationalité à leurs enfants, ajoutant que les autorités marocaines qui ont annoncé le lancement d'une campagne visant à mettre fin aux violences contre les femmes, ont fait savoir que 82 pc des cas signalés de maltraitance de femme se produisaient au sein du foyer.

Pour ce qui est de la justice de transition, le rapport a souligné que le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) qui est chargé du suivi des recommandations de l'ex Instance Equité et Réconciliation (IER), a indiqué que 23.676 personnes victimes de violations passées des droits de l'Homme avaient été indemnisées, relevant qu'il n'y a pas eu d'avancée concernant l'accès des victimes à la justice.

Revenant sur la lutte contre le terrorisme, Amnesty International relève que plus d'une centaine d'islamistes présumés ont été arrêtés et la plupart parmi les personnes placées en détention ont été inculpées et certaines ont été jugées pour des actes de terrorisme et condamnées à des peines allant jusqu'à quinze ans d'emprisonnement.

Le rapport a, d'autre part, relevé des "restrictions de la liberté de presse en citant les cas de journalistes arrêtés et inculpés pour infractions au code pénal en raison d'articles considérés comme mettant en danger pour la sécurité nationale", ajoutant que le nouveau projet du code de la presse prévoit des infractions passibles de peines d'emprisonnement.

Concernant l'immigration clandestine, le document souligne que des milliers d'étrangers soupçonnés d'être des migrants clandestins, parmi lesquels figuraient des réfugiés et des demandeurs d'asile, ont été arrêtés et expulsés collectivement.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité