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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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17 mars 2008

La République des Seychelles

La décision des Seychelles: un message fort à destination des séparatistes, dans le contexte du 4ème round des négociations

Rabat 17/03/08 - La République des Seychelles a annoncé lundi le retrait de sa reconnaissance de la chimérique rasd, à partir de New York, alors que s'ouvrait le 4ème round des négociations sur la question du Sahara, un message fort à destination des séparatistes et leurs parrains quant à l'urgence de saisir l'opportunité historique de la proposition d'autonomie marocaine, dans le contexte du 4ème round des négociations sur le Sahara.

La décision des Seychelles s'inscrit en effet dans la foulée d'une cascade de retraits et de gels des reconnaissances de la rasd, amorcée depuis quelques années dans un compte à rebours, qui préfigure à terme de la fin d'une fantomatique république, mort-née sur le sol algérien, proclamée à l'instigation et avec la bénédiction d'Alger.

La décision des Seychelles porte à 35 le nombre de pays ayant retiré ou gelé depuis 1995 leur reconnaissance de la pseudo rasd, unique république au monde, proclamée dans le désert algérien, au sud de Tindouf, qui ne répond pas aux attributs d'un Etat. Depuis seulement 2000, 25 pays avaient retiré ou gelé leur reconnaissance de la rasd.

Le fait qu'elle soit annoncée depuis New York, qui abrite le siège des Nations unies, la décision de la République des Seychelles s'adresse à la communauté internationale, qui doit se rendre à l'évidence que la fantomatique rasd a fait long feu et que sa proclamation n'était qu'une manœuvre d'Alger, aujourd'hui réduite à faire le décompte des pays ayant rompu tout lien avec son rejeton.

Ce retrait s'inscrit dans la longue liste des pays africains, asiatiques et latino-américains qui avaient fait de même, depuis quelques années, donnant à cette cascade de retraits, de gels et de suspensions de reconnaissance, l'allure non pas d'un simple revers diplomatique, mais bien plus, d'une véritable dégringolade. La roue de l'histoire est faite pour aller de l'avant, pas en travers, jamais en arrière. On ne peut pas tracer les contours de la politique internationale, encore moins créer des frontières nouvelles ou modifier celles existantes à coups de mensonges. Elle intervient dans le sillage de l'effritement du polisario et du mouvement de dissidence qui le lamine de l'intérieur, dont le summum aura été le retour massif, ces derniers jours, d'une centaine de sahraouis à la mère-patrie, mais aussi du soutien recueilli, y compris dans les camps de Tindouf, par l'initiative d'autonomie marocaine, comme solution crédible, réaliste, qui permet aux populations sahraouies de gérer leur propres affaires et, surtout, de s'affranchir du joug d'une poignée de séparatistes, endoctrinée par Alger pour servir ses desseins.

C'est dans cet esprit que s'inscrit la démarche des Seychelles et celles d'autres pays, apportant ainsi un plus à la volonté affichée de la communauté internationale, de trouver une solution politique, négociée à la question du Sahara, sur la base de l'initiative du Royaume du Maroc.

Les pays qui ont reconnu la rasd dans des circonstances déterminées ne pouvaient pas, en effet, rester insensibles au dispositif consensuel, établi par la communauté internationale, autour de l'initiative marocaine, tendant à octroyer un statut de large autonomie à nos provinces sahariennes.

Les grands discours d'autosatisfaction ont fait leur temps. Place à présent à la négociation sérieuse, à la prise en compte des réalités sur le terrain.

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