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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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14 janvier 2008

journaliste libanais cscsme

L'autonomie, "l'unique solution pratique" pour régler la question du Sahara (journaliste libanais)

Le Caire, 14/01/08 - L'autonomie de la région du Sahara est "l'unique solution pratique mise sur la table" pour le règlement de la question du Sahara, a souligné le journaliste libanais Khairallah Khairallah, ajoutant que quiconque voudrait l'ignorer pratiquerait une politique stérile.

M. Khairallah a indiqué, dans un article paru lundi dans le journal égyptien Rose Al Youssef, que "l'autonomie est bénéfique pour le Maroc, l'Algérie et l'ensemble des pays de la région et garantit les droits de tous".

La solution à la question du Sahara "est à portée de main. Il s'agit de l'autonomie qui préservera la dignité de tous et contribuera à assurer la stabilité aux pays de la région et à leur permettre de se consacrer aux problèmes réels", a-t-il estimé. "L'Algérie veut-elle une solution à la question du Sahara ou préfère-t-elle continuer à se cacher derrière le Polisario pour mener sa guerre diplomatique contre le Maroc?", s'est-il interrogé.

Evoquant le troisième round des négociations de Manhasset, M. Khairallah a critiqué la position négative du "polisario" lors de ces pourparlers, qualifiant ce dernier d'"instrument" aux mains de l'Algérie pour nuire au Maroc.

Pour lui, "le Maroc a abordé ces négociations animé de la volonté de trouver une solution au conflit artificiel autour de la question du Sahara qui puisse assurer la stabilité de la région du Maghreb Arabe". Il ajouté que "cette stabilité ne peut se concrétiser à travers la création d'une nouvelle entité artificielle dans la région (...) que l'Algérie ne pourra manipuler indéfiniment".

Cette entité, a-t-il poursuivi, "peut se retourner contre l'Algérie, vu le pouvoir dont dispose Al Qaïda", notamment au Mali, au Niger et en Algérie elle-même, notant qu'il "est clair qu'Alger ne veut pas reconnaître son échec et lever le siège imposé aux sahraouis dans les camps de Tindouf".

Les politiques menées par l'Algérie, nostalgique de la période de la guerre froide, ont toutes été vouées à l'échec, a-t-il rappelé, ajoutant que le Polisario constitue "un lourd héritage" de cette période. Des manifestants algériens, a ajouté l'auteur de l'article, avaient attaqué en octobre 1988 le bureau du Polisario à Alger et scandé des slogans "dénonçant le soutien financier que les autorités algériennes accordent à ce mouvement, au lieu de s'occuper des conditions de vie des citoyens".

L'Algérie n'a pas intérêt à s'en prendre au Maroc, car "elle est perdante d'avance", a-t-il écrit, notant que l'avenir de la région dépend plutôt d'une large coopération régionale.

"Le combat de l'Algérie n'est pas contre le Maroc. Au contraire, l'Algérie devrait plutôt tirer profit de l'expérience marocaine à tous les niveaux et du progrès réalisé par le Royaume, même si ce pays ne dispose pas de pétrole ou de gaz".

Le journaliste libanais a relevé en outre l'impossibilité d'organiser un référendum au Sahara, en raison des complications liées à l'identification des sahraouis. "Est-ce que Mohamed Abdelaziz est Sahraoui ou non, vu que son père était un militaire dans les rangs de l'armée marocaine et vivait à Kasbat Tadla?", s'est-t-il interrogé.

Et de noter que le cas de Mohamed Abdelaziz et de sa famille sont similaires à ceux de plusieurs milliers de personnes.

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