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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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9 janvier 2008

Sahara : Manhasset III sera-t-il le dernier ?

Sahara : Manhasset III sera-t-il le dernier ?

11806e41f03f2484e9273b445ed2b514.jpgCasablanca, MarocPluriel,7.0108

Aujourd’hui, démarre à Manhasset la troisième rencontre entre la délégation marocaine et le polisario parrainé et soutenu par l’Algérie. Cette rencontre  qui se déroulera du 7 au 9 janvier, sera menée sous l’égide de l’ONU pour trouver une solution politique juste afin de clore ce dossier une fois pour toute. Ca sera aussi l’occasion pour les adversaires du Maroc de clarifier leur position, notamment l’Algérie, la véritable autre partie qui dicte au Polisario ce qu’il doit faire et dire. Et selon les dépêches émanant des officines de propagande de ce pays, on a l’impression  que le ton n’a pas changé. Il y a même des escalades verbales très dangereuses qui consistent à relayer l’idée de recours à la lutte armée. Cette posture algéro-polisarienne figée demande encore la tenue d’un referendum  avec trois options possibles : le rattachement au Maroc, l’indépendance  ou l’autonomie.

Examinons cette proposition irréaliste algérienne qui n’en est pas une en fait :

Il faut d’abord résoudre l’épineux obstacle que tous les représentants spéciaux de l’ONU chargés de ce dossier  n’ont pas pu résoudre : dresser  une liste électorale relève de l’impossible. C’est pour cela que l’ONU a abandonné définitivement cette option referendaire qui est porteuse de troubles  et de risque de division de la population de cette province. La projet polisarien porte les germes de la guerre civile entre les différentes tribus composant cet espace saharien qui est complexe sur le plan anthropologique. C’est un système basé sur des alliances et mésalliances tribales, suivant une logique d’itinéraires qu’empruntaient les tribus nomades et non de territoire. Forcemment, ceux qui monopolisent l’outil polisarien, notamment les minoritaires de Rguibat cherg « fogra » ne peuvent représenter toute les grandes tribus de Rguibat Sahel, des Tekna, Oulad Dlim, Oulad Bousbâ, lâroussiyyine et autres fractions qui sont écartées de la logique polisarienne  basée sur un projet de guerre civile ou de fitna. diaboliquement réfléchi et mené par les services secrets algériens. De ce fait là, le Polisario parait comme un dispositif subversif cherchant à déstabiliser la partie Sud du Maroc et affaiblir l’Etat Marocain  au profit du pouvoir algérien. Le polisario est une compagnie privée militaire utilisée sciemment  pour élargir cette zone grise sahélo-saharienne qui profite à l’Etat algérien mafieux qui parraine tout genre de trafic et qui devient un danger réel menaçant la sécurité des Etats de la région y compris l’Algérie elle-même. La politique et la gestion des affaires d’Etat sont des choses sérieuses pour ne pas les confier à des militaires sans scrupules qui sont intéressés uniquement par le robinet du gaz et du pétrole afin de s’enrichir sur le dos des peuples de la région, notamment les touaregs propriétaires des richesses naturelles de leur sous  sol. Cette politique aveugle suivie par le pouvoir algérien est en train de plonger toute la région dans un lendemain incertain et qui risque de la transformer en un gigantesque brasier de violence et de drames humains regrettables. Il  faut que les peuples de la région condamnent ce pouvoir algérien irresponsable générateur de crises et d’insécurité. Les mises en garde se multiplient par les spécialistes de la géopolitique qui sont unanimes que la région du Sahel et du grand Sahara est sur le point d’être déclarée comme une zone grise  avec des connexions de tous les réseaux terroristes et des bandes armées y compris parmi la base du Polisario qui coordonnent et marchandent leur savoir faire et leur équipement dans des opérations terroristes et de déstabilisation. Les événements récents en Mauritanie et l’attaque du siège de la Minurso à Tindouf sont des signes que la zone grise de troubles s’élargit de plus en plus et qu’elle n’est pas seulement cantonnée au territoire algérien qui est la proie d’attentats quasiment quotidiens et de plus en plus meutriers.et abjects.  Même la capitale et les hauts lieux symboliques du pouvoir ne sont pas épargnés. La sagesse veut que les responsables algériens aident à résorber cette zone grise où sévit le terrorisme  et non pas entretenir une bande armée à Tindouf. Des vois maliennes et nigériennes ont exprimé leur colère et leur inquiétude vis-à-vis de l’implication de l’Algérie et de son rôle dans la rébellion des Touaregs dont les chefs sont en territoire algérien. Cette vocation du pouvoir algérien de jouer en eau trouble comment à agacer sérieusement les peuples de la région à tel point où certains désespérés espèrent qu’on en finisse avec cette situation intenable quitte à voir l’Africom américain débarquer dans la région; c’est ce qui serait encore dramatique et regrettable pour l’ensemble des peuples de cette zone où la sécurité se dégrade de jour en jour.  Au lieu que l’Algérie abandonne cette posture belliqueuse et irresponsable vis-à-vis de ses voisins et s’engager dans plus de coopération pour réduire les risques de terrorisme et s’attaquer aux causes de sa prolifération, elle choisit l’escalade et le parrainage des bandes armées.

Ce troisième round de Manhasset sera peut-être l’occasion pour que l’Algérie réexamine sa position rigide et aide le Polisario à amorcer une vraie logique de négociation autour de l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc. Il lui faut  beaucoup de courage et de clairvoyance pour emprunter le chemin de la paix tant réclamée par la communauté internationale. Espérons que les séparatistes et leur protectrice attirée écoutent la voix de la raison exprimée par de nombreux filles et fils du Sahara dont la dernière déclaration est faite par l’un des éminents anciens cadres du Polisario et qui a rejoint le Maroc. Il s’agit de Mustapha Bouh Al Barzani qui a «émis l'espoir que le troisième round de ces négociations constitue une occasion d'aborder le fond du problème dans le but d'éviter de se retrouver dans une situation dont les conséquences sont inconnues de tous. Miné par un mouvement de dissidence et de contestation internes, qui réclame le retour à la mère patrie et la levée du siège contre les séquestrés, le "polisario" doit désormais se rendre à l'évidence qu'il n'est pas le seul à représenter les Sahraouis, a-t-il expliqué, notant que cette situation a poussé le "polisario" à prendre des positions radicales et à nager à contre courant.»  En tout cas, le Maroc est conséquent avec lui-même. Il part pour cette négociation avec une proposition solide mise sur la table afin d’être discutée par ses adversaires. Il demeure constamment disposé à négocier, "mais uniquement à propos de l'autonomie, toute l'autonomie et rien que l'autonomie" comme l’a affirmé le chef de l’Etat le Roi Mohamed VI.

@ Al-Maghribi, Maroc pluriel et multiple, 7.01.08

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