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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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28 juin 2007

Sahara-ONU ; La résolution 1754

Sahara-ONU ; La résolution 1754, +une rupture radicale avec les plans et propositions antérieurs+ (Jettou)

Rabat, 27/06/07- La résolution 1754 du Conseil de sécurité de l'ONU, sur la question du Sahara, a marqué "une rupture radicale avec les plans et propositions antérieurs" et tracé clairement la voie à suivre pour mettre fin au conflit, en insistant sur l'option des négociations entre les parties sur des bases bien définies, a souligné mercredi le Premier ministre, M. Driss Jettou.

Ce faisant, cette résolution aura inauguré un nouveau processus basé, dans le fond, sur la tenue de négociations avec bonne foi, tout en prenant en considération les développements survenus ces derniers mois, à savoir l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara, a précisé M. Jettou dans une déclaration devant la Chambre des représentants sur les développements de la cause nationale, à la lumière du premier round des négociations qui a réuni, à Manhasset aux Etats-Unis, toutes les parties à ce conflit artificiel.

"Présentée officiellement aux Nations Unies, cette initiative a traduit les efforts sincères de notre pays et sa ferme détermination à coopérer avec la communauté internationale au sujet de ce dossier", a-t-il indiqué dans cette déclaration faite sur hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI.

Cette initiative audacieuse, dont les contours ont été élaborés dans le cadre d'un processus de concertation et de participation, selon une méthodologie démocratique, sérieuse et bien ficelée, sur les plans national (partis politiques) et local (CORCAS), s'inspire des propositions pertinentes des Nations unies, des dispositions constitutionnelles et des expériences en usage dans des pays proches du Maroc aux plans géographique et culturel, a noté M. Jettou.

Il a ajouté que cette proposition garantit à l'ensemble des Sahraouis, de l'intérieur et de l'extérieur, la place qui leur échoit et leur plein rôle dans les différentes instances et institutions de la région, à l'abri de toute discrimination ou exclusion.

Partant, cette initiative souple et susceptible d'être enrichie, ouvre la voie devant les habitants du Sahara, de façon démocratique, pour gérer eux-mêmes leurs affaires à travers des institutions législatives, exécutives et judiciaires, dotées d'attributions exclusives, comme elle les dote des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et les habilite à contribuer avec efficience à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume.

Le Maroc a ainsi entrepris d'intenses consultations au niveau international, particulièrement auprès des pays influents, dans le but de parachever les grandes lignes de ce projet "sérieux", a-t-il rappelé, soulignant que ces contacts ont "clairement démontré le degré de compréhension grandissante à l'égard de notre juste cause et de la solidité et l'immunité de la légitimité de la position marocaine".

Ces consultations, a-t-il poursuivi, ont confirmé que "notre campagne diplomatique puisait sa force dans l'image du Maroc d'aujourd'hui, un pays développé et résolument tourné vers l'avenir, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI".

"C'est avec cet esprit constructif et positif que le Maroc a entamé ce premier round de négociations, se basant en cela sur la force et l'orientation claire de la résolution du Conseil de sécurité", a noté le Premier ministre, ajoutant que le Maroc s'est engagé dans ce processus "pour discuter de l'autonomie et de rien d'autre, en dehors de toutes les options irréalisables qui se réfèrent à des plans antérieurs obsolètes".

A travers sa participation, le Maroc cherche à parvenir à un règlement définitif du conflit basé sur "des fondamentaux clairs, à savoir l'attachement aux constantes nationales et aux valeurs sacrées, la souveraineté du Royaume et son intégrité territoriale, le souci de préservation des intérêts suprêmes de la Nation et la prise en considération des spécificités régionales, en harmonie avec les standards internationaux en vigueur".

Le Premier ministre a, d'autre part, expliqué que l'initiative prévoit que le système d'autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine et en tant que résultat des négociations "soit soumis à une consultation libre, en conformité avec les dispositions du droit international", ajoutant que la délégation marocaine a réaffirmé "l'engagement total du Royaume à adhérer à des négociations sérieuses pour faire réussir ce processus et, partant, parvenir à une solution consensuelle mettant un terme à l'impasse et permettant de dépasser les séquelles du passé".

La délégation marocaine a aussi réitéré "la profondeur des liens spirituels et historiques qui unissent le Maroc à son Sahara en tant qu'élément indissociable des composantes de l'identité marocaine unifiée, une unité incarnée par le pacte de l'allégeance sacrée (Bei'a) ayant toujours existé entre les tribus du Sahara et les Rois du Maroc à travers l'Histoire".

Durant ce round de négociations, le Maroc a affirmé, avec force, que son initiative constitue une plate-forme pour mettre un terme à des décennies d'épreuves et de drames humanitaires dans les camps de Tindouf et aux divers aspects de déchirement des fils de cette région du pays, a-t-il ajouté.

M. Jettou a rappelé que la délégation marocaine a expliqué que cette initiative s'inscrit dans le cadre des réformes conduites par SM le Roi Mohammed VI, réformes qui ont permis de franchir avec succès plusieurs étapes vers l'instauration d'une société démocratique moderne et de réaliser un réel développement humain dans le sillage du processus de développement global en cours sur l'ensemble du territoire national.

A ce propos, le Premier ministre a souligné la fierté que l'on ressent devant les pas accomplis sur la voie du développement concret des provinces du sud dans les domaines urbanistique, social, économique et culturel.

Le Maroc, a-t-il rappelé, fut "la seule partie à avoir soumis la question de la récupération des provinces sahariennes aux Nations Unies et ce, des années avant l'apparition du Polisario dans une conjoncture nationale, régionale et internationale particulière".

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