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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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1 juin 2007

Sahara marocain

Sahara occidental : Pourquoi l’autonomie est la seul solution pertinente | 16 mai 2007

La position américaine sur le dossier du Sahara occidental a été sur toute la durée de ce dossier, en particulier depuis 1975 d'une constance rare comparativement avec d'autres dossiers où les positions des protagonistes et leurs statuts sont moins évident.

La raison de cette clarté du dossier du Sahara vient du fait qu'il ne s'agit tout simplement pas d'une affaire de décolonisation contrarié, par le fait accomplie d'un intervenant de dernière minute en l'occurrence le Maroc.

C'est plutôt celui d'une décolonisation qui a été menée jusqu'au bout, mais dont le dossier n'a pas été fermé pour cause de problème politique lié au contexte de la guerre froide. 

Cela ne fait pas du dossier du Sahara occidental une affaire simple loin de là, mais cela explique, cependant la facilité avec la quelle la plupart des pays, des regroupement d'Etats et d'organisations à caractère régional ou international ont adopté et ceci depuis le début une position plutôt favorable à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc.

Cela explique aussi la gène qui a caractérisé les positions des autres Etats qui étaient partisans de la thèse séparatiste, au nom de la solidarité du camp de l'Est, car c'était cela la réalité.

La position des Nations Unies elle-même était marquée par la rigueur lexicale, quasi maniaque, que cette institution mettait dans le choix des mots les plus neutres possible, lors de la rédaction de ses  résolutions et différents rapports à propos du dossier du Sahara occidental.

Des chefs d'œuvres anthologiques qui, sans remettre en cause les positions de principe des Nations unies sur des concepts tels que le droit des peuples à disposer d'eux même, ou leur droit à l'autodétermination, évitaient de déraper quand à la nature du lien du Maroc avec le Sahara occidental.

Cela dénote avec la clarté avec la quelle les résolutions étaient rédigées pour qualifier l'occupation israélienne, par exemple, ou la question du Congo ou plus récemment de Timor est.

Le journal britannique « The Guardian » Constatait, dernièrement, que l'administration américaine se comportait avec la question du Sahara occidental, comme si cette dernière était une pure fiction inspirée du film de Groucho Marx « Freedonnia ».
La tragédie des populations coincées dans ces camps de nulle part à Tindouf, qui au bout de plus de 30 ans se sentent abandonnées, n'est pas une fiction.

Mais le journal ne croit pas si bien dire en parlant de fiction, même si sous la plume de l'auteur c'est une critique, au sujet de la soi-disant question de décolonisation du Sahara occidental. Cela est effectivement une pure mystification.

Le Polisario et l'Algérie de Boumediene pour des griefs idéologiques et politiques ont converti un problème politique que le premier posait, en affaire de décolonisation. Et ils sont les seuls avec quelques uns de leurs partisans à en parler dans ces termes là.

En matière de propagande en faveur des thèses du Polisario, tous les arguments sont utilisés.
Avant la chute du mur de Berlin, l'argument choque a été pendant longtemps principalement fondé sur l'obligation de solidarité de l'appartenance au défunt bloc soviétique.

C'est la finalité du discours sur « le Tiers monde révolutionnaire opposé à l'impérialisme occidental qui soutient un Etat réactionnaire ». Traduit en langage courant cela donne : « une démocratie populaire donc qui ne connaît ni le pluralisme, ni la démocratie, encore moins la liberté des choix électoraux, de candidature et d'association, en conflit avec un  Etat au système politique pluriel allié du bloc occidental ». En plus claire et plus court, cela donne Alger prorusse contre Rabat allié de l'Occident.

Dans cette histoire le Polisario, formé d'une poignée de jeunes opposants qui ont mal digéré leurs lectures -foisonnantes à l'époque-  des digression politico révolutionnaires de théoriciens plus portés sur les travaux pratique que sur la théorie pure, du patrimoine marxiste, ce Polisario là n'a été en réalité que l'auxiliaire ou le supplétif du régime de Boumediene.

Un groupe de supplétifs qui au départ, était censé être la force essentielle dans cette affaire. Mais qui emporté par les événements qui ont marqué l'évolution de l'antagonisme de la guerre froide s'est enlisé dans sa soumission à l'instrumentalisation au niveau régional de la bipolarisation.

La Rasd, l'assimilation abusive de l'autodétermination à l'indépendance, l'interprétation des textes et résolution dans le seul sens qui arrange les thèses du séparatisme, ....., la réécriture même de l'histoire, la transformation des faits........la liste des travers et des erreurs qui viendront compliquer ce dossier est interminable.

Et c'est cela qui a fait d'une affaire maroco-marocaine devenue algéro-marocaine  un dossier sur la voie de l'impasse indépassable. C'est pour cela que la solution marocaine qui prône l'autonomie sous souveraineté marocaine représente une solution très pertinente. Elle permet aux parties confrontées au poids pesant du passé et du passif accumulé à propos de ce dossier, de dépasser la situation de statut quo actuel.

Et en réalité le statut quo ne signifie pas le gèle car le maintien de la situation politique sur ce dossier ne signifie pas du tout l'ajournement de l'évolution de la situation sur le terrain.
L'exigence de la sortie de l'impasse pour les populations qui elles payent le prix de la crise est vitale. Elle est particulièrement forte chez les gens dans les camps de Tindouf. L'histoire des crises de ce genre, a montré que la rigidité et le confort de la langue de bois ne sont pas du tout des solutions qui règlent les problèmes, loin de là. Mais, cela mène plutôt à des tragédies.

Et la règle est valable même quand il s'agit de dossiers qui disposent d'une assise historique et légale, de protagonistes reconnus comme étant porteurs d'une cause juste, l'exemple palestinien est typique à cet égard.

Alors que le problème du Sahara occidental est à l'image de  dossiers tel que celui de l'UNITA en Angola ou les mouvements armés d'Amérique du sud, une crise politique, une survivance de l'ancien bipolarisation du monde (voir : www.sahara-online.net) et (www.corcas.com).

L'autonomie qui est une forme d'autodétermination est la solution idéale pour régler la confrontation insoluble entre l'intégration pure et simple et le séparatisme pure et simple.

Cette solution n'est peut-être pas conforme aux points de vue de l'un et l'autre des partis en présence, Algérie comprise, mais c'est la seul et unique solution objectivement réalisable, avec le maximum d'équité, de justice et de compromis mutuellement acceptables

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