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Comite Special Charge du Sahara Marocain en Europe
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Comite Special Charge du Sahara  Marocain en Europe
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18 avril 2007

le comite et le HCR

Le Comité spécial chargé du Sahara marocain en Europe (CSCSME) a demandé la levée du blocus imposé aux séquestrés de Tindouf, appelés à tort "réfugiés" alors qu'ils ne bénéficient guère d'un tel statut selon la définition même du Droit humanitaire international.

"Ces populations sont privées de tous leurs droits et de toutes les libertés fondamentales notamment la liberté de circulation et la liberté d'expression", a affirmé, vendredi à Genève, le président du Comité, Hassan Benhamou.

M. Benhamou a décrit, lors d'une réunion au siège du Haut commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), d'une délégation du CSCSME avec le directeur du bureau de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient du HCR, Radhouane Nouicer et le directeur-adjoint de ce département, Mme Ursula Abou Bakar, la manière avec laquelle les droits de ces personnes sont bafoués au quotidien sans aucun espoir de délivrance de "leur vrai statut, celui d'otages dans une région quadrillée par les fils barbelés, et encerclés par des militaires algériens, sans aucun espoir d'être délivrés".

Il a, également, évoqué le sort des enfants sahraouis déportés à Cuba, faisant savoir qu'un diplomate cubain a reconnu devant le Comité que son pays reçoit des milliers d'enfants sahraouis de Tindouf et que les discussions concernant leur envoi à Cuba et leur rapatriement sont menées par les autorités algériennes.

D'autre part, M. Benhamou a déploré l'absence d'un recensement des populations séquestrées à Tindouf, affirmant que suite aux interventions du Comité auprès des institutions européennes de Bruxelles, celles-ci ont tenté d'en savoir davantage sur les nationalités de ces populations dans la perspective d'un éventuel recensement, mais les autorités algériennes leur ont refusé tout accès aux camps.

Il a, en outre, mis l'accent sur le détournement des aides humanitaires, écoulées sur les marchés de certains pays africains et même en Algérie, citant pour preuves les rapports de différentes organisations notamment des ONG dont la crédibilité est établie sur le plan international.

Hassan Benhamou a donné un aperçu sur les actions menées par le Comité, composé d'une vingtaine d'associations représentant les provinces du Sud, notamment auprès des institutions et du parlement de l'Union européenne à Bruxelles et auprès du Programme alimentaire mondial (PAM) à Rome.


M. Benhamou a sollicité l'intervention du HCR pour mettre fin au calvaire des familles et leur laisser le choix de regagner leur pays, le Maroc, précisant, à cet égard, que 130 personnes viennent de regagner la mère patrie "à l'insu de leurs geôliers", il y a une semaine, rejoignant ainsi des milliers qui les ont précédées.

D'autres attendent la première occasion pour fuir l'enfer de Tindouf et retrouver leur patrie, a-t-il affirmé, mettant en avant l'Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara présentée à l'Onu, et qui a été bien accueillie par la Communauté Internationale.

Le président du CSCSME a fait savoir à ses interlocuteurs que le "polisario" ne représente personne car dans les camps de Tindouf "les vrais sahraouis se comptent par quelques milliers, le reste représente d'autres nationalités ou ethnies, c'est pour cela que l'Algérie rejette toute tentative d'identification de ces populations".

Après avoir rappelé le caractère humanitaire de son organisation, M. Nouicer a, pour sa part, reconnu que "c'est triste de voir cette population grandir et mourir dans ces camps", ajoutant que le HCR "n'a pas réussi à entreprendre un recensement conforme à ses critères et à ses procédures".

"On ne connaît donc pas le nombre réel", a-t-il dit, précisant que son organisation a recensé les personnes considérées comme étant "les plus vulnérables".

"Nous serons très heureux de contribuer à une solution durable lorsque l'option de retour se présentera", car le HCR, organisation humanitaire, "ne fait pas partie du processus politique", a-t-il affirmé.

Le responsable onusien a indiqué qu'outre l'aide fournie, le HCR a établi le programme de mesures de confiance qui comprend notamment des échanges de visites de part et d'autre.

Les postulants sont au nombre de 19.000 mais faute de moyens un peu plus de 3.000 personnes seulement ont pu en bénéficier, a-t-il déploré

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